La mise en service récente d’une nouvelle station de traitement d’eau à Fatick (centre) a résolu les difficultés d’accès en quantité et en qualité à ce liquide vital des populations de cette commune et environs, a soutenu mardi Habib Demba Fall, responsable de la communication de la Société nationale d’exploitation des eaux du Sénégal (Sones). «Cette station dédiée au traitement de la chlorure et du fluorure de l’eau a été mise en service samedi avec une capacité de 3 600 m3 par jour. Elle va impacter toute la population de la commune et des villages environnants, en apportant un changement qualitatif», a-t-il ajouté face à des journalistes, en marge d’une visite de presse effectuée sur le site de l’usine. Selon M. Fall, la construction de l’usine s’inscrit dans le cadre d’un programme d’amélioration de l’accès à une eau de qualité mis en œuvre par l’Etat en faveur de plusieurs localités de Fatick, Sébikotane, Kaolack et Koungheul ou encore à Foundiougne.
L’Etat ne pouvait pas rester insensible aux difficultés d’accès à une eau saine des populations. Il s’agit d’une demande sociale qui a poussé les pouvoirs publics à initier une dé-fluorisation de l’eau, a-t-il laissé entendre. «Le fluor est à l’origine de la coloration ocre des dents, une réalité connue dans le bassin arachidier et le chlorure donne ce goût saumâtre à l’eau. Ces deux substances réunies donnent le sentiment d’une eau de basse de qualité auprès des consommateurs», a-t-il signalé.
D’un coût de 3,6 milliards de F Cfa, indique la Sones, la station de Fatick va toucher dans le long terme environ 50 mille habitants, soit bien au-delà de toute la population de la ville de Fatick, estimée officiellement à 36 mille habitants.