Les politiciens sénégalais ont un cerveau particulier. La conscience du danger ne les fait pas dévier de leur trajectoire. Ainsi, tous les opposants, conscients de la nécessité de s’unir pour résister à Sonko et Pastef, ont trouvé le moyen de se disputer pour des postes qu’ils ne sont pas encore sûrs d’obtenir. Peu importe si cela est le meilleur moyen pour certains d’entre eux de se faire écraser. C’est ce que l’on appelle foncer vers le mur à toute vitesse, en chantant.