La brigade de recherches de la police du 4ème  Arrondissement a mis un terme aux agissements de Alioune Diop et Mbacké Seck. Ces derniers ont été arrêtés pour détention d’héroïne contre le premier et vente contre le second. Les mis en cause seront déférés au Parquet.

C’est au cours d’une patrouille pédestre  que les éléments de la brigade de recherches de la Médina ont interpellé Alioune Diop  à hauteur de l’ex-école «Paille d’arachide» de la Gueule Tapée.  Après une palpation, il a été découvert  sur lui une boulette d’héroïne qu’il tenait dans sa main droite.
Interrogé sur la provenance de la drogue, le mis en cause a déclaré  l’avoir achetée auprès d’un dealer  répondant au nom de  Mbacké Seck.  Il prétendra l’avoir  rencontré à la Gueule Tapée. Munis  de cette information, les flics se sont mis à la recherche de ce dernier, et l’ont appréhendé avant de le conduire au commissariat de la Médina pour enquête.
Soumis à son tour  à une interrogation au poste de police, le mis en cause n’a pas cherché à altérer la vérité.  Il a reconnu  sans ambages les faits, mais déclarera avoir acquis le produit pour son ami auprès d’un certain El Hadji. Dans sa déposition, il confié être chômeur, marié et père de deux bouts de bois de Dieu. A l’en croire, il ne faisait qu’office d’intermédiaire entre son ami Alioune Diop  et le fournisseur El Hadji.
Dans ce milieu de la drogue, indique-t-il, les dealers ne vendent pas à des inconnus. Et c’est pourquoi,  «je me suis chargé d’acheter à sa place», dit-il. Mais ces déclarations ont été contredites par  son téléphone portable qui n’arrêtait pas de sonner lors de son interrogatoire. D’ailleurs, il a eu à répondre à trois reprises à des appels  des individus qui l’ont dépeint comme leur fournisseur. Malgré ces éléments, il a refusé de porter la  casquette de  fournisseur qui lui a été accolée. «Je suis un addictif à la drogue. D’ailleurs, je suis en traitement au centre de Fann. Je sollicite votre clémence», finira-t-il par demander aux policiers.  Par contre son  acolyte a reconnu être  un consommateur. Selon lui, il a acheté la boulette d’héroïne à 2000 francs. Pour ces faits qui ne plaidaient pas en leur faveur, les mis en cause seront déférés devant le procureur  afin de répondre  respectivement aux délits de détention et vente d’héroïne.