La Supercoupe d’Afrique 2024 a rendu, hier à Riyad, son verdict entre Al Ahly et Zamalek, avec au bout la victoire des «Chevaliers blancs» qui se sont offert une 5e Supercoupe en dominant les «Diables Rouges» aux tirs aux buts (1-1, tab 4-3).

C’est fait ! Le Zamalek a remporté l’édition 2024 de la Supercoupe d’Afrique. Lors de la rencontre disputée ce vendredi à Riyad, les «Chevaliers blancs» se sont imposés aux tirs aux buts, 4-3 (1-1 après le temps réglementaire).
Menés à la mi-temps sur un penalty de Wessam Abu Ali à la 44e minute, les joueurs de l’école d’art et d’ingénierie ont su trouver les ressources pour arracher l’égalisation. A la 77e minute, reprenant un centre de son capitaine, Nasser Mansy a remis les pendules à l’heure. Plus aucun but ne sera marqué jusqu’au terme du temps réglementaire.
Après le temps réglementaire et 7 minutes de temps additionnel, place aux tirs aux buts. Lors de cet exercice, les joueurs du Club du siècle vont se montrer maladroits à deux reprises et offrir le sacre au rival cairote.
Après cette séance fatidique, Zamalek l’emporte (tab 4-3, 1-1). La formation dirigée par José Gomez remporte son cinquième trophée de la Supercoupe d’Afrique.

La fête a failli être gâchée
Mais faut noter que la fête a failli être gâchée. En effet, la finale de la Supercoupe a connu un scénario improbable. Les «Chevaliers Blancs» se sont retirés pour contester une décision de l’arbitre avant de revenir sur la pelouse.
Peu après la demi-heure de jeu, Akram Tawfik a manqué une occasion, mais a été bousculé entretemps. L’arbitre a été appelé par la Var pour un éventuel penalty pour Al Ahly. Et en revoyant le ralenti, il a désigné le petit point blanc dans la surface.

500 mille dollars au vainqueur
C’est là que les joueurs de Zamalek se sont mis à contester la décision de l’arbitre, et il y a eu même une altercation entre Emad Donga et Emam Ashour.
La situation a empiré avec les «Chevaliers Blancs» qui ont décidé de quitter l’aire de jeu.
Cela n’a duré que deux minutes, puisqu’ils ont décidé de revenir, peut-être pour éviter de lourdes sanctions.
Tout est bien qui finit bien pour le Zamalek qui empoche 500 000 dollars, tandis qu’Al Ahly se contente de la moitié, soit 250 000 dollars.