L’entente des agents dits ex-temporaires de la Régie des chemins de fer du Sénégal prévoit de tenir un point de presse, ce jeudi 11 janvier 2024, devant les locaux de l’Ipres de Thiès, pour dénoncer une «vieille injustice». D’abord, elle se félicite de «l’attention portée au dossier de ces ex-travailleurs du rail par les autorités étatiques qui, sur ordre du président de la République, avaient réglé une partie du contentieux social de ces agents».
Aujourd’hui, le président de l’entente est «désespéré» : «Aujourd’hui, malgré les ordres du chef de l’Etat, force est de constater que beaucoup reste à faire, car des retraités des Chemins de fer, au nombre de 1300 pères de famille et ayants droit, vivent des moments inimaginables par la faute de l’administration de l’ex-Régie des chemins de fer du Sénégal qui fait qu’une partie de ces agents, partis à la retraite depuis des années, n’a pas encore touché une pension, ce qui a installé des agents dans la misère et la désolation.»
Des «opprimés» qui se rappellent, avec le cœur meurtri, qu’«il y a quelques mois, le ministre des Finances et du budget, lors de son passage à l’Assemblée nationale, promettait de régler le problème avant la Tabaski, ce qui avait soulevé beaucoup d’espoir chez les cheminots que nous sommes, mais à la longue, rien n’a été fait». Aussi de penser, avec conviction, qu’«aujourd’hui, il ne peut y avoir deux types de cheminots, car nous ne réclamons que nos droits».
L’entente des agents dits ex-temporaires de la Régie des chemins de fer du Sénégal a bon espoir que «le Président Macky Sall ne peut et ne doit pas quitter le pouvoir sans régler ce vieux problème».
Correspondant