On entend les complaintes des goorgoorlu emplir l’atmosphère festive qui entoure la Tabaski. Des ognons à la pomme de terre, sans parler de moutons, les populations semblent être lassées par la hausse des prix alors que l’argent leur fait défaut. Que faire ? Certains sont obligés de subir l’inflation en comptant chaque billet comme s’il était son ticket d’entrée au paradis. En tout cas, c’est un éternel recommencement pour les goorgoorlu, pris dans le tourbillon des fêtes et sans moyen.