Enfin, le lycée Mame Cheikh Mbaye est devenu un établissement d’enseignement secondaire digne de ce nom. Construit dans les années 1980 et gracieusement offert aux populations de la région par feu Djily Mbaye, l’établissement avait réellement besoin d’une cure de jouvence. Le gouverneur de la région avait même menacé de le fermer si l’équipe commise pour évaluer la situation concluait qu’il constitue une menace pour les élèves.
Aujourd’hui, grâce à l’entregent de la Fondation Sonatel qui a casqué, tout le lycée a été entièrement réhabilité pour ne pas dire refait. Selon le ministre de l’Education nationale, qui a lui-même présidé la cérémonie de réception des bâtiments, c’est un montant de 500 millions de francs qui y a été injecté par le groupe Sonatel à travers sa fondation. Ce qui va permettre d’offrir des conditions d’apprentissage équitables aux élèves qui le fréquentent. Déjà avec la réhabilitation du lycée, les disparités sociales et régionales seront bien corrigées, s’est félicité le ministre Mamadou Talla. Pointant du doigt le bâtiment et visiblement séduit, le ministre dira : «Les travaux ont permis de reprendre entièrement toutes les dalles des salles qui menaçaient ruine, la plomberie, le carrelage, entre autres travaux.»
Mieux, listera M. Talla, «l’infirmerie, la bibliothèque, la salle des profs, les salles spécialisées, les toilettes, et que sais-je encore, ont aussi reçu une cure de jouvence». «Le mur de clôture, pour une longueur de près d’un kilomètre, a aussi été construit, précise-t-il, même si au début il ne faisait pas partie du projet». «Cerise sur le gâteau, toutes les salles de classe sont équipées en mobiliers scolaires et ventilateurs», énumère le ministre. Ce qui lui fait dire que le lycée Mame Cheikh Mbaye est redevenu un établissement à l’ère du temps.
Et c’est pourquoi instruction a aussitôt été donnée pour que la communauté éducative soit mobilisée autour du proviseur pour un bon entretien de l’ouvrage. «Vous savez, l’amélioration de l’environnement scolaire participe inéluctablement à l’amélioration des résultats scolaires», a martelé le patron du système éducatif sénégalais. Donc, exhorte-t-il, «veillez au bon entretien des locaux». Toutefois, après cet important investissement réalisé à Tamba, le ministre de l’Edu­cation nationale continue de toujours tendre la main pour mieux mettre en œuvre son programme d’enseignement à distance à travers le e-learning. Et pour cela, des partenaires stratégiques sont nécessaires dont la Fondation Sonatel, a signifié Mamadou Talla. Ce qui, à son avis, permettra de continuer les enseignements-apprentissages, quelles que soient les circonstances. Termi­nant son propos, il a dit tirer le chapeau à la fondation. «Grâce à votre action, vous avez corrigé certaines disparités sociales et régionales. Mieux, vous permettez aux nombreux élèves et à leurs enseignants de pouvoir travailler dans d’excellentes conditions». Le directeur général de la Sonatel, prenant la parole, s’est dit très réjoui de la réhabilitation du lycée. Construit en 1983, soulignera Sékhou Dramé, l’établissement n’avait pas reçu de grands travaux de rénovation depuis lors. C’est conscient de cela et conformément à leur ambition de faciliter l’accès à une éducation de qualité pour tous que la Fondation Sonatel a bien voulu apporter une cure de jouvence au lycée. A l’en croire, les travaux de réhabilitation ont concerné presque l’ensemble des bâtiments. Dans les détails, il cite 18 salles de classe, la salle informatique, les laboratoires, le bloc administratif, l’infirmerie, la bibliothèque et les toilettes, tous ont été touchés par les travaux. Il a lui aussi exhorté la communauté éducative à veiller à l’entretien des différents ouvrages.