Visiter les structures de Développement intégré de la petite enfance (Dipe) pour mieux préparer l’année scolaire à venir : c’est l’objectif fondamental des tournées initiées par la nouvelle Directrice générale de l’Anpectp. Yaye Khadidiatou Diallo, qui a démarré ses visites par Tambacounda, en a profité pour rencontrer les collectivités territoriales, l’Administration territoriale et les autorités scolaires. Certainement pour mieux harmoniser les interventions.Par Abdoulaye FALL – 

La nouvelle Directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (Anpectp) est l’hôte de la région de Tambacounda. Yaye Khadidiatou Diamil Diallo y est en tournée depuis quelques jours. Elle a parcouru tous les 4 départements, Tamba, Goudiry, Bakel et Koumpentoum. L’objectif, explique-t-elle, est de constater de visu la situation réelle dans les structures de Développement intégré de la petite enfance afin de pouvoir tirer un bilan et définir les nouvelles mesures à adopter pour la prise en charge de la petite enfance. Ce qui, à son avis, va leur permettre de mieux orienter leurs actions pour un meilleur épanouissement des enfants et de leurs enseignants. Sur le terrain, elle a constaté «la présence d’abris provisoires dans certaines zones». Le manque d’enseignants est aussi relevé par la Dg de l’Anpectp. «A ce propos, souligne-t-elle, le ministre de l’Education nationale sera saisi de la situation pour qu’à la rentrée scolaire prochaine, le problème soit résolu. Dans plusieurs localités, il nous a été signalé un manque de personnel. Nous ferons, en collaboration avec le ministre de l’Education nationale, en sorte que le problème soit réglé.» La question relative à la situation des animateurs polyvalents laissés en rade depuis lors a aussi été abordée par la Directrice générale. «Leur cas va être étudié afin de voir quelle mesure urgente prendre pour que ce soit définitivement réglé. Il faut juste rappeler que les animateurs polyvalents ont servi de manière bénévole le sous-secteur de la petite enfance. La promesse qui leur a été faite est de les enrôler dans la Fonction publique après 2 ans de service.» Jusque-là que nenni. C’est pourquoi, partout où elle est passée, la problématique est évoquée.
Sur un autre registre, la directrice des Ctp a dit saluer l’apport du Projet investir dans les premières années de la vie pour le développement humain au Sénégal (Pipadhs). A l’en croire, «beaucoup de choses ont été faites par le projet, notamment en termes de construction d’infrastructures, d’équipements des cases des tout-petits et de fourniture en matériels pédagogiques et didactiques. Ce qui a grandement contribué à l’amélioration des conditions d’enseignements-apprentissages dans beaucoup de structures de Dipe».
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