La gendarmerie travaille à faire respecter les dispositions prises par les pouvoirs publics pour freiner la propagation du virus dans la région. Ce vendredi, plusieurs personnes, dont un imam, ont été arrêtées pour non-respect des mesures de l’Etat d’urgence.

Il y a encore ceux qui résistent aux mesures de l’Etat d’urgence pour leurs petits intérêts. A Tambacounda, les éléments de la Brigade territoriale ont dû sortir les gros moyens pour faire respecter les mesures d’interdiction des grands rassemblements. Ils ont arrêté un imam et 4 fidèles qui s’entêtaient à continuer à observer les heures de prière dans leur moquée, jeudi à Koussanar au quartier Léggal. Avertis à plusieurs reprises, ils ont été surpris dans la mosquée lors de la prière de 20h. «Ils ont été conduits à la brigade et seront déférés au Parquet après la durée légale de leur garde à vue», informe une source de la gendarmerie.
Il y a eu aussi des transporteurs qui ont tenté de contourner les dispositions actuelles avant d’être rattrapés par la patrouille. Selon un interlocuteur, il s’agit de 4 chauffeurs qui tentaient de transporter des passagers, moyennant 10 mille francs chacun. «Ce sont des véhicules de transit qui ont quitté le port pour rallier le Mali. Il ne doit y avoir à bord que le chauffeur. Malheu­reusement, en ces temps où se déplacer n’est pas du tout facile, les véreux profitent pour transporter des passagers. Alors que c’est formellement interdit. Ce qui fait que 4 véhicules ont été immobilisés et les chauffeurs mis aux arrêts», précise notre source. Comment opèrent-ils ? «Les chauffeurs passaient au niveau des points de passage illégaux pour contourner les pandores. Ils ont été surpris à Botou, à la sortie de la ville. Il y avait 4 véhicules de transit et 1 de transport. Arrêtés, ils ont tous été soumis au contrôle médical pour voir s’ils ne sont pas malades. Les passagers qui sont au nombre de 17 ont été relaxés après l’opération», informe un gendarme.
Il faut savoir qu’ils seront tous déférés au Parquet dans les prochaines heures pour violation des dispositions de l’Etat d’urgence.