«Dans l’imagerie populaire, un anniversaire est un moment symbolique de commémoration qui peut être festif ou triste selon qu’il rappelle un événement heureux ou malheureux. Il est souvent réduit à un simple moment de fête sans plus. Il joue en ce sens un rôle folklorique qui, sur le plan politique, peut vite se muer en mythe galvanisant des symboles du pouvoir. Et c’est l’occasion pour moi, en tant que conseiller technique en communication qui a servi plusieurs ministres depuis 2008, de saluer ce grand serviteur du sport, Monsieur Matar Bâ. Celui qui pendant sept ans nous a donné cette confiance pour compter parmi ses plus proches collaborateurs et bénéficier de toute son expérience et de son savoir-faire de dirigeant sportif et homme d’Etat.
Monsieur le ministre, je tiens à vous exprimer, par ces quelques lignes, ma plus sincère gratitude et ma reconnaissance pour tous les services extraordinaires rendus au Mouvement sportif. Depuis 7 bonnes années, vous avez fait vôtres les valeurs fondamentales du sport, qui sont le respect, la compréhension mutuelle, la tolérance, la solidarité et l’amitié. Vous qui êtes avant tout un homme du sérail, un maître d’œuvre du sport et de sa pratique. Vous n’avez eu de cesse d’œuvrer pour le développement et la promotion de toutes les disciplines sportives, auprès de la jeunesse de votre pays, de votre continent et même du monde où vous luttez contre les fléaux du dopage en tant vice-président de la Cop 7.
Monsieur le ministre,
Vous vous êtes attaché au développement du sport national, à sa modernisation et à sa pratique par la Jeunesse mais en faisant toujours très attention à défendre les valeurs éthiques du sport. Grâce à votre inlassable travail, le sport sénégalais a connu d’excellents résultats sur la scène sportive internationale. Les titres continentaux et mondiaux en sont la parfaite illustration. Ce succès est également la preuve de la bonne relation avec le mouvement sportif. Les événements vécus pendant ces 7 bonnes, courtes et longues années comme les anecdotes qui s’y rapportent sont si nombreux qu’il me semble vain de vouloir revenir dessus ; ce qui me semble important tient surtout à l’enthousiasme qui a toujours prévalu, un optimisme à toute épreuve et l’assurance d’une amitié profonde fondée à l’image du socle armoricain sur du granit.
Je vous ai côtoyé avec acharnement et lucidité. Si Matar était un livre, il serait «le Petit Prince», un chanteur, Alain Barrière ou Georges Brassens, un texte, «tu seras et tu es un homme mon fils», une mu­sique, une danse bretonne qui pourrait être comparée aux envolées lyriques de Mayé Ndep et des Backs de Khalifa le batteur attitré du Président Macky Sall sur les berges du Sine rempart de Mame Min­diss.
Monsieur le ministre,
Que ce témoignage vous tienne chaud au cœur les jours où on désespère de ce monde dur où les valeurs s’effilochent.
Vous êtes la valeur sur qui nous fait croire à la richesse humaine. Restez tel que vous êtes. Je suis fier d’être proche de vous. Merci pour cet exemplaire parcours d’homme d’Etat au service du sport et de la jeunesse. Pour conclure, je vais parapher cet extrait d’une récitation de José Maria de Hérédia, LES CONQUÉRANTS : «Chaque soir, espérant des lendemains épiques, l’azur phosphorescent de la mer des Tropiques enchantait leur sommeil d’un mirage doré ; où, penchés à l’avant des blanches caravelles, ils regardaient monter en un ciel ignoré du fond de l’Océan des étoiles nouvelles.»
L’aventure continue pour d’autres nouvelles conquêtes.»