De nombreux cas de racisme se sont produits récemment dans les stades de football en Europe. La Juventus Turin vient d’être sanctionnée à son tour pour le comportement abominable d’une partie de ses fans. Le phénomène ne s’essouffle pas, au contraire.

La rencontre entre la Juventus Turin et Naples, disputée samedi dernier, a été entachée d’actes inacceptables de racisme. Le défenseur sénégalais de Naples, Kalidou Koulibaly, a été la cible de cris de singe de la part de pseudo-supporters turinois.
La Fédération italienne a régi en sanctionnant la Juve. C’est ainsi que le virage Sud de l’Allianz Stadium, sera fermé lors du prochain match disputé à domicile face à Genoa. Cette sanction est assortie d’une amende de 10 000 euros. Triste ironie du sort, le club de Gênes a lui aussi connu ce genre de situation durant la décennie.

Evra, Balotelli, Eto’o, Boateng et les autres
Pas loin de là, Lyon a été le théâtre de comportement racistes de la part de supporters du club local lors de la rencontre de Ligue des Champions face au Cska Moscou. C’est la raison pour laquelle l’OL a joué à huis clos hier soir dans cette même compétition. Le dernier déplacement des Rhodaniens en Angle­terre pour Manchester City-Lyon a vu un ultra lyonnais exécuter un salut nazi.
Malheureusement il ne s’agit pas là de gestes nouveaux dans les stades européens. Mario Balotelli, Samuel Eto’o, Patrice Evra, Kamel Chafni, Kevin Prince Boateng ou encore le marocain Abdeslam Ouaddou, pour ne citer que ceux-là, ont été tous victimes d’actes racistes à cause de la couleur de leur peau ou de leur origine ethnique.

L’arsenal dissuasif utilisé est insuffisant pour lutter contre ce fléau
Certes le racisme est vieux comme le monde, mais sa permanence dans les stades effraie. Elle est en étroite relation avec l’ascension et la réussite de l’extrême droite politique dans plusieurs pays d’Europe.
L’Uefa n’hésite plus à sanctionner et à suspendre les clubs dont certains sympathisants se comportent de manière ignoble. Mais force est de constater, et l’actualité récente le prouve, que l’arsenal dissuasif utilisé est insuffisant pour lutter contre ce fléau.
Avec le360.ma