Il y a des hommes qui ne brandissent pas d’armes, mais des mots, et Madiambal Diagne en fait partie. Des hommes qui ne cherchent ni la gloire, ni la richesse, mais la justice. Des hommes qui croient, naïvement peut-être, que la lumière finit toujours par vaincre l’ombre.
Et pourtant, voilà qu’on s’acharne sur Madiambal, qui nous a révélé beaucoup de choses sur ce qui s’est passé à Sweet Beauté Spa. Parce qu’il ose questionner ce qu’on voudrait taire, parce qu’il tend son micro non pas vers les puissants, mais vers les invisibles, les faibles. Parce qu’il refuse les consignes du silence et les compromis de la peur.
Son seul crime est d’aimer la vérité plus que sa tranquillité. Son seul tort est de vouloir que le Peuple sache réellement qui est cet homme qui veut nous faire croire que Sweet Beauté était une clinique avec un agrément. Il veut que la parole circule, que la honte change enfin de camp.
Alors on le salit. On le poursuit. On l’isole. On veut le briser, pour que les autres se taisent. Mais ceux qui croient étouffer une voix libre oublient ceci : «Les mots d’un journaliste sincère ne meurent pas, ils se propagent, comme des braises sous les cendres, et un jour, ils rallumeront le feu de la conscience.»
On peut emprisonner un homme, mais jamais la vérité qu’il a révélée.
De tout cœur avec vous Doyen Madiambal.
«Ki topou ci Jomaye» veut solder ses comptes : vaincre sans avoir raison.
Malick GUEYE
Marseille