Les contestations et autres recours nés du contrôle des parrainages poussent les acteurs de la Société civile à appeler les hommes politiques au dialogue. Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), a encore fait un plaidoyer dans ce sens hier, à Dakar. Par Amadou MBODJI –

La Société civile a pris position sur les divergences autour du parrainage, du fichier électoral ou même du Conseil constitutionnel. Ainsi, le Collectif des organisations de la société civile (Cosce), sous la direction du professeur Babacar Guèye, préconise le dialogue entre les acteurs politiques.
«Ce que nous préconisons, nous le disons depuis plusieurs mois déjà, c’est de renouer les fils du dialogue. Renouer les fils du dialogue entre les différents acteurs.

Si on ne se parle pas, on n’arrivera pas à s’entendre. Lorsqu’il y a désaccord sur les règles du jeu électoral, il faut essayer de faire en sorte qu’on retrouve le consensus, les conditions du rétablissement de la confiance. Parce que la réussite de l’élection dépend de la confiance des acteurs. Si les acteurs ont confiance dans le processus électoral, nous sommes sûrs d’avoir une bonne élection. Et dans le cas contraire, nous ne sommes pas à l’abri de difficultés, de troubles, de violences», a déclaré Babacar Guèye, lors d’une session de formation des jeunes journalistes pour le traitement équitable de l’information en vue de l’élection présidentielle. «La responsabilité incombe à tout le monde.

Ce n’est pas seulement aux journalistes. Elle incombe à toutes les parties prenantes, ainsi qu’aux organisations de la Société civile, aux organisateurs des élections, aux acteurs. Tout le monde doit essayer de faire le maximum possible pour avoir un comportement responsable, afin que nous ayons une élection crédible et transparente», ajoute Pr Guèye.

L’élection présidentielle se tiendra le 25 février prochain. Mais, parmi les acteurs politiques, il y a certains qui agitent l’idée d’un report. Et d’autres qui soutiennent qu’elle se tienne à date échue.
ambodji@lequotidien.sn