«Le Diender doit se ranger du côté de celui qui est à la tête du pays à savoir le Président Macky Sall. Il est aujourd’hui politiquement représenté par le ministre conseiller Ibrahima Ndoye à Diender. Et notre intérêt est de nous ranger derrière lui pour la réalisation de nos doléances», a dit le Khalife général de Darou Ndiar, Serigne Modou Amy Sèye, devant le député-maire libéral ; Alassane Ndoye, au cours de la cérémonie officielle de son magal annuel. Des doléances qui tournent essentiellement autour de la «construction du tronçon qui part de la route des Niayes au village de Darou Ndiar et l’axe Ndame Lô-Pout». Et de l’avis du religieux, «seul le pouvoir peut réaliser ces infrastructures routières et Diender doit le soutenir pour son développement» ; d’où son appel aux leaders politiques locaux de «taire les querelles et faire bloc autour du chef de l’Etat Macky Sall». Une vision largement partagée par Ibrahima Ndoye qui fera noter que «l’avenir de Diender ne se conjugue pas au futur, mais au présent avec le Président Macky Sall». Il argumente : «Il a déjà un début de réponse en ce qui concerne la doléance portant sur les infrastructures routières car les travaux du premier tronçon vont démarrer sous peu de temps. Pour le reste, les études ont été faites et c’est le Président lui-même, qui avait pris l’engagement de le faire il y a un an quand il était venu présenter ses condoléances suite au rappel à Dieu de ma mère. A l’époque, le besoin avait été exprimé par la délégation des chefs de village. Il a donné des instructions fermes au ministère des Infrastructures pour commencer les études. Ce qui est fait.»
Pour l’électrification, M. Ndoye assure que «dans le département de Thiès, Diender est la seule commune où tous les villages sont électrifiés à l’exception de Wakhal Diam, qui l’est d’ailleurs car il ne reste que la mise en service». Le ministre conseiller Ibrahima Ndoye qui n’a pas manqué de signaler que «sur le plan politique, la coalition Bby avait perdu les dernières élections locales de 2014 dans la commune avec seulement 200 voix d’écart. Depuis lors, nous avons gagné toutes les autres élections et il n’y a que deux à trois villages qui échappent à l’escarcelle présidentielle».
nfniang@lequotidien.sn