Les membres de la coalition au pouvoir et basés à Thiès n’en ont pas encore fini avec les critiques du livre du néo opposant Thierno Alassane Sall.
Les réactions s’enchaînent après la publication du livre de Thierno Alassane Sall Le protocole de l’Elysée. Cette fois, c’est à la Coordination départementale de la jeunesse de Benno bokk yaakaar (Bby) de Thiès d’apporter la réplique à l’ancien responsable communal de l’Apr. «C’est un homme aigri, rongé par la haine et la soif aveugle de détruire, au point de se laisser aller à toutes sortes d’accusations les plus mensongères et diffamatoires les unes que les autres avec comme unique résultat, malheureusement pour lui, et fort heureusement pour le pays, d’achever de convaincre qu’il est indigne de l’exercice de quelconque responsabilité d’Etat», ont réagi hier les jeunes proches de Augustin Tine.
Face à la presse, Issa Fall et ses camarades pensent que TAS «essaie, par des sorties malheureuses et bien laborieuses, de revenir au-devant de la scène». En effet, soulignent-ils, l’ancien ministre de l’Energie avait déjà fait «l’apologie» de la signature des contrats pétroliers qui respectent les procédures en vigueur. «Et c’est le même homme qui fustige aujourd’hui énergiquement ces contrats, comme s’il n’en aurait aucune responsabilité en qualité de ministre maître d’œuvre de toute la procédure qui a abouti à la signature avec Total. Lequel des TAS doit-on croire ?», raillent-ils. Les jeunes de Bby de Thiès estiment que M. Sall est «toujours dans la logique de solder des comptes» et que sa posture «inélégante» contre le régime et le Président Macky Sall démontre à suffisance qu’il «use de manipulation et de subterfuge pour se positionner stratégiquement avant de dévoiler son vrai visage».
Les poulains du directeur de Cabinet du président de la République demandent donc à l’auteur du Protocole de l’Elysée de dire aux Sénégalais «les véritables raisons pour lesquelles il a, sans mandat, continué les négociations avec Cosmos alors qu’il y avait déjà accord avec le groupe Total». De toute façon, soulignent-ils, ce que TAS appelle «secret n’en est pas un, car il n’y a point de tabou et rien d’exceptionnel qu’un Premier ministre demande à un ministre de signer un document qui engage la République». A leurs yeux, «il est évident qu’il y a une intention manifeste de nuire, mais cette tentative de déstabilisation, comme celles qui l’ont précédée, demeure vouée à l’échec».