#Thiès – Les jeunes de l’Apr face à Ousmane Sonko : La démocratie malade d’un «assoiffé» de pouvoir

Par Cheikh CAMARA –
A la faveur d’un point de presse, l’agent administratif à la Lonase de s’inquiéter : «C’est extrêmement grave ce à quoi nous assistons dans notre pays. Jamais la Justice n’a été aussi malmenée par un justiciable qui s’arroge la liberté de réécrire le Code pénal sénégalais afin d’obtenir un non-lieu pratiquement impossible dans ce dossier qui l’oppose, non pas à l’Etat du Sénégal, mais à la dame Adji Sarr.» La vérité, aux yeux du très proche collaborateur du Pca de la Lonase, Pape Ciré Dia, est qu’«il sera extrêmement difficile pour Sonko d’asseoir la thèse que c’est le Président Macky Sall qui lui a facilité ses visites nocturnes et clandestines chez Adji Sarr». Il pense que «Sonko devrait présenter des excuses publiques au Peuple sénégalais. Il fait semblant d’oublier qu’il fut un acteur décisif et témoin complice d’une dizaine de morts lors des douloureux événements de mars de 2021». Et de poursuivre : «Ousmane Sonko est un homme politique qui est en contentieux perpétuel avec la vérité. Le mensonge est sa marque déposée. Pour se tirer d’affaire dans une procédure de Justice où il est impliqué jusqu’au cou, il s’énerve, sort toutes ses griffes, pour s’acharner sur ceux qui sont chargés, dans une République, de dire le droit.»
Assane Mbaye se pose la question de savoir : «Comment un breveté de l’Ena peut-il «cracher» sur ce qui est communément appelé «secret de l’instruction» ? Comment peut-il convoquer une conférence de presse et révéler de façon mensongère, son entretien avec le Doyen des juges.» Il rappelle que «le Président Abdoulaye Wade a fait face plusieurs fois au Doyen des juges, Demba Kandji, à Seynabou Ndiaye Diakhaté dans des dossiers très brûlants comme l’affaire du meurtre du vice-président du Conseil constitutionnel, Maître Babacar Sèye, et celle des évènements du 16 février 1994 où des policiers furent lâchement assassinés. Mais jamais l’opposant radical au régime socialiste qu’il fut n’a révélé aucun élément de l’instruction, proféré des menaces à l’endroit du juge ou posé un seul acte de fragilisation et de déstabilisation de l’institution judiciaire». Selon lui, «il ne fait l’ombre d’un doute que Sonko sait, lui-même, que l’étau est en train de se resserrer malheureusement sur lui. Si pour une simple audition avec le Doyen des juges, il ouvre les hostilités, c’est parce que maintenant les carottes sont cuites pour lui et que la messe est dite». Aussi de remarquer : «La politisation outrancière de son dossier relève de sa propre stratégie de victimisation. En plus d’être un violeur au propre comme au figuré, Ousmane Sonko est aussi un expert dans la manipulation des masses. L’imminence d’un procès public avec Adji Sarr l’empêche de dormir du sommeil du juste. Il ne pourra plus jamais manipuler tout le Peuple tout le temps.» Et de conclure : «La vérité éclatera au grand jour. Et force restera à la loi. Le droit sera dit et le Peuple sénégalais sera finalement édifié. Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend les escaliers.»
Correspondant