«Week-end Jangat» ou week-end des apprentissages. Telle est la philosophie de l’atelier organisé les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 décembre 2022, à Thiès, par l’association «Unos Con Otros Sénégal Andandoo», avec l’appui technique et financier du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). Une rencontre sur la corruption, le concept de genre et l’impact de l’extraction minière dans la région de Thiès, qui se veut trois jours d’échanges et de renforcement de capacités à l’intention de 50 filles et 50 garçons, de jeunes adolescents et universitaires de Thiès et du reste du pays choisis sur la base d’un certain nombre de critères et qui incarnent le leadership, la compétence, entre autres.Par Cheikh CAMARA – 

Un conclave qui se conçoit comme une contribution à ce que «tous les jeunes acquièrent les connaissances et compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable, notamment par l’éducation en faveur du développement et de modes de vie durables, des droits de l’Homme, de l’égalité des sexes, de la promotion d’une culture de paix et de non-violence, de la citoyenneté mondiale et de l’appréciation de la diversité culturelle et de la contribution de la culture au développement durable». L’atelier, nous confie Ibrahima Niang, Secrétaire général de l’association «Unos Con Otros Sénégal Andandoo», Abdou Aziz Diop, membre de la Société civile, Coordonnateur national adjoint du Forum civil (Section sénégalaise de Transparency international), Madame Cissé Maty Ndiaye du Pnud, mise sur «le transfert des apprentissages et la sensibilisation sur des stratégies pour aborder les normes sociales et déconstruire les stéréotypes liés au genre qui donnent lieu à des pratiques qui portent préjudice aux femmes et aux filles et limitent leur pouvoir d’agir». Aussi de constater qu’«en effet, la corruption freine le développement, handicape l’économie d’un pays en réduisant la capacité de faire de grands projets».
Dans cette dynamique, Bamba Fall, chargé de projet d’une association féminine, rassure que sa structure va accompagner les jeunes sur les initiatives innovantes développées. Abdou Aziz Diop, qui insiste sur la nécessité de «construire une action efficace et efficiente de lutte contre la corruption», la «préservation de nos ressources naturelles», de constater que «la corruption constitue le cancer des temps modernes, autant elle détruit nos économies, autant elle détruit nos valeurs». Quant à Madame Cissé Maty Ndiaye du Pnud et Ibrahima Niang, Sg de «Unos Con Otros Sénégal Andandoo», ils ne manquent pas de rappeler que «l’atelier vise de manière globale, à lutter contre la corruption, à la compréhension du concept genre et à la sensibilisation sur l’impact de l’extraction minière sur l’environnement». Aussi, au cours de la rencontre, les participants dont les connaissances seront renforcées sur la corruption, ses formes, sa légitimation et ses conséquences, auront la possibilité de susciter une réflexion critique et une bonne compréhension sur «le concept de genre et l’égalité de genre, notamment en lien avec la participation des filles et des femmes», mais aussi de «découvrir les sites miniers et les industries extractives de la région de Thiès afin d’explorer les effets du secteur extractif sur l’environnement à Thiès».
Correspondant