Thiès – Lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme : La part de la Société civile et du secteur privé

Un atelier de restitution des activités des organisations de la Société civile et du secteur privé, initié par le Ccm/Sénégal, l’instance de Coordination nationale pour les interventions soutenues par le Fonds mondial dans le cadre de la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, a réuni, à Thiès, 45 acteurs venus de toutes les régions du Sénégal. Des participants qui sont les membres suppléants, les personnes infectées et/ou affectées par les maladies, les représentants des organisations confessionnelles, des Ong, des organisations communautaires et du secteur privé.
Il demeure, à cet effet, remarque Mme Aïssatou Mbaye Ndiaye, vice-présidente du Ccm, un «cadre de concertation et de partenariat de tous les acteurs au niveau national, impliqués dans la lutte contre ces trois maladies, avec comme mission fondamentale de coordonner l’élaboration des propositions à soumettre au Fonds mondial et d’en suivre la mise en œuvre selon les politiques nationales en vigueur». Elle rappelle que le Ccm/Sénégal vient d’être renouvelé sur la base de nouveaux textes de gouvernance qui s’inspirent du contexte actuel de «Ccm Evolution» et de la politique du Fonds mondial sur les Ccm. Le nouveau Ccm compte 21 membres avec la mise en place d’un comité de suivi stratégique et d’un comité d’éthique pour la gestion des conflits d’intérêt. Ainsi, conformément aux textes organiques de cette instance, ceux qui siègent au Ccm ont l’obligation de rendre compte à leurs mandants des travaux et autres activités de l’organisation.
C’est dans cet esprit, justifie Mme Aïssatou Mbaye Ndiaye, que «s’inscrit la tenue de l’atelier de restitution qui est une des activités-clés du plan biennal du Ccm 2021-2023 financé par le Fonds mondial de lutte contre le Vih/Sida, le paludisme et la tuberculose. Il témoigne aussi de la volonté affichée du Ccm/Sénégal d’assurer une large diffusion de ses activités, mais aussi de faire en sorte que les différents secteurs représentés au sein de cette instance soient suffisamment informés de ses travaux et activités».
Par Cheikh CAMARA – Correspondant