Au Togo, les autorités comptent faire face aux groupes armés qui cherchent à installer la terreur dans le pays. C’est dans ce sens qu’il faut inscrire la visite, à deux reprises, du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, dans la région des Savanes, le samedi 16 juillet, plus précisément dans le Kpendjal.
Le gouvernement togolais, qui suit de très près cette situation, annonce «de nouvelles mesures» dans le cadre de l’état d’urgence en vigueur. Celles-ci visent un renforcement de la sécurité des biens et des personnes.
L’Armée, qui a de son côté appelé les populations «à ne pas céder à la panique», fait état d’attaques «coordonnées et complexes». Elle précise dans un communiqué rendu public ce samedi, que ces assauts ont «fait plusieurs morts et quelques blessés», et ces derniers ont été acheminés «vers des structures hospitalières spécialisées pour des soins appropriés».
Malgré le retour au calme, les populations continuent de s’interroger sur ces sanglants évènements. On fait état d’hommes armés qui sont rentrés dans le village, où ils ont ciblé certaines maisons puis kidnappé des hommes pour les égorger non loin de là. «C’est une attaque ciblée contre certaines personnes, et les armes pour assouvir ce dessein funeste sont des armes blanches. S’agit-il d’un message ?», se demande un habitant de Blamonga, qui a témoigné au micro de Rfi.