L’Association nationale de la presse sportive (Anps) veut se rapprocher plus des correspondants régionaux. Une délégation de l’Anps, conduite par son président Abdoulaye Thiam, a rencontré les journalistes de Mbour ce mercredi au centre Diambars de Saly pour passer au peigne fin les nombreuses difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur profession.
A en croire M. Thiam, «c’est une journée que nous avions prévue depuis que nous sommes à la tête de l’association à laquelle nous avons voulu donner un caractère national parce que c’est une critique qui avait été formulée à son endroit. Après donc une rencontre avec les journalistes de l’axe nord (Saint-Louis, Louga), nous sommes aujourd’hui à Mbour pour rencontrer ceux de la région de Thiès. La prochaine étape sera Ziguinchor, Kolda et Sédhiou. La deuxième raison de cette rencontre, c’est de raffermir davantage nos liens parce qu’on ne se connaît pas bien. On entend ou on lit les correspondants, mais on ne les connaît pas toujours. C’était également l’occasion de dégager des perspectives et de s’enquérir des difficultés auxquelles les confrères sont confrontés dans les régions afin de voir si nous pouvons leur apporter des soutiens. A défaut, nous allons saisir nos partenaires au premier rang desquels l’Etat qui est notre premier bailleur, mais aussi les fédérations sportives en commençant par la Fédération sénégalaise de football», a déclaré Abdoulaye Thiam.
Au terme de cette rencontre, le président de l’Anps dit avoir devant lui un vaste chantier à explorer. «Il y a beaucoup de choses à faire, notamment les conditions dans lesquelles les correspondants travaillent en particulier dans les stades où il n’y a pas souvent de places pour eux du fait de la construction de nos stades qui sont ainsi faits. Je me rends compte aujourd’hui que le problème de Léopold Senghor et Demba Diop est le même que celui des stades dans les régions : les journalistes côtoient les supporters. Il se pose alors un problème de sécurité et ce n’est pas sûr. Nous n’avons pas de tribune de presse complètement délimitée et nous allons interpeller le département des Sports pour que dans un futur proche ou lointain, quand on va réhabiliter les stades, qu’ils pensent à mettre des tribunes de presse pour permettre aux journalistes de faire leur travail dans de bonnes conditions», a souhaité le patron de l’Anps.
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