«L’haltérophilie est la première discipline olympique avant l’athlétisme, mais elle n’est pas bien connue des sénégalais», c’est le constat fait par les responsables du Comité national provisoire de l’haltérophilie, du culturisme et des disciplines associées dont le président est Ibrahima Thioye. Cherchant à inverser la tendance, la structure en charge de la discipline organise une compétition à Amadou Barry ce dimanche à partir de 9 heures. Une manière de vulgariser davantage la chose. L’information est du président du Cnp de l’haltérophilie dont le mandat est renouvelé par le ministre des Sports. Beaucoup d’athlètes sont attendus dimanche dans l’antre du stade Amadou Barry de Guédiwaye pour faire étalage de leur force musculaire dans les deux épreuves que sont «l’arrachée et l’épaulé jetée.»

Réglementer les salles de Fitness
Président de la commission technique, le professeur Djibril Seck de constater que «l’haltérophilie est devenue une discipline génératrice de revenus.» D’où la prolifération des salles de fitness dont la majorité n’est pas aux normes requises pour exercer la profession. C’est pour gommer cela, qu’une réunion de sensibilisation est prévue dans les jours à venir avec les gérants des salles de Fitness. «Ce sera une démarche inclusive et consensuelle», a tenu à souligner M. Seck pour convaincre les responsables de ces salles à se formaliser et disposer de la licence du Cnp. «Il y a des conditions d’hygiène, de santé et de sécurité à respecter dans les salles de fitness», a souligné l’ancien Directeur de l’Inseps.
Le Cnp ambitionne de prendre part aux deux prochaines éditions des Jeux Olympiques de 2020 et 2024 respectivement à Tokyo et à Paris. Ce, après une première participation aux derniers Jeux Africains qui a vu Aïssatou Camara s’offrir une quatrième place.
Avec Saint-Louis comme seule ville disposant d’un Crg d’Haltérophilie, les responsables de la discipline envisagent d’installer d’autres structures dans les régions. En plus du manque de moyens financiers dont il fait face, le Cnp de l’Haltérophilie souffre d’un manque de siège fonctionnel, selon son président.
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