La ville de Touba a abrité jeudi, l’ouverture des journées de sensibilisation et des soins gratuits des équidés. Laquelle cérémonie a servi de prétexte au ministre de l’Elevage et des productions animales, pour signaler que des études ont montré que plus de 500 mille personnes sont transportées quotidiennement par les charrettes à travers la ville de Touba. Ce qui constitue, selon Aly Saleh Diop, une activité de soutien à toute l’économie de la ville de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Aussi a-t-il rappelé que pour le transport hippomobile, le budget a évolué en passant de 2 milliards de francs Cfa en 2012 à 29 milliards de francs Cfa en 2022. C’est ainsi que M. Diop a fait remarquer qu’il est nécessaire de prendre des mesures pour garantir le bien-être des équidés. Donc, poursuit-il, «j’ai l’impérieux devoir de venir dans cette ville pour m’associer à la fédération des charretiers pour les aider et les appuyer, afin que le bien- être des équidés soit une activité pérenne au niveau du ministère de l’Elevage. Nous sommes ici pour procéder au lancement d’une activité symbolique qui consiste à vacciner les équidés contre la pasteurellose pour une enveloppe évaluée à 5 millions de francs Cfa».
Pour Aly Saleh Diop, ces activités de sensibilisation et de vaccination des équidés entrent dans le cadre de la politique du chef de l’Etat. Cette politique, poursuit-il, consiste à travailler sur les leviers essentiels pour le développement du secteur de l’élevage, à savoir l’alimentation du bétail et surtout la santé animale sans laquelle on ne peut pas parler de productivité dans le cadre du secteur de l’élevage. C’est pourquoi, dit-il, la vaccination des équidés est une activité gratuite du ministère de l’Elevage en rapport avec les autorités locales. En ce sens, le patron de l’Elevage a rappelé que «les maladies animales ont constitué un frein pour la croissance du cheptel. La mortalité avait été évaluée à 25% en 2012, mais aujourd’hui, nous sommes sur la base de 20% à cause des mesure prises par le chef de l’Etat en termes d’accompagnement sur la vaccination mais aussi avec la formation de l’ensemble des acteurs et d’acquérir les fondamentaux liés au bien-être des animaux. Aujourd’hui, nous sommes en train de travailler sur ce pilier qui est la santé animale, plus précisément avec la vaccination que nous allons entamer tout à l’heure sur les équidés de la ville de Touba pour que nous puissions année après année pérenniser ces activités de ce genre, afin que le taux de mortalité puisse suivre une tendance baissière».

Par Oumy LY(Correspondante ) – oumy.ly@lequotidien.sn