La cérémonie de lancement de l’exposition des livres chinois s’est tenue hier au Musée des civilisations noires, en prélude à la visite que le Président chinois effectuera au Sénégal à partir de demain. Moment choisi par le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, pour annoncer la traduction en langue chinoise de certains livres écrits par des auteurs sénégalais.

Le Peuple chinois peut maintenant lire des œuvres d’écrivains sénégalais. Certaines parmi elles sont  traduites dans leur langue. C’est le ministre de la Culture, Abdoul Latif Coulibaly, qui a rendu publique l’information hier, lors de la cérémonie de lancement de l’exposition des livres chinois au Musée des civilisations noires, en prélude à la visite que le Président chinois effectuera au Sénégal à partir de demain. «J’ai offert à l’envoyé spécial du département d’Etat, chargé des Affaires culturelles, trois romans qui ont été traduits en chinois. C’est Une si longue lettre, Le revenant et La grève des Battus de Amina Sow Fall. C’est ça que nous apportons à la Chine pour mettre en place les mécanismes qui nous permettent de valoriser nos auteurs qui écrivent en français. C’était un symbole que j’offre trois romans sénégalais traduits en chinois. L’exposition des livres chinois prouve une volonté de la Chine de rayonner dans le monde par sa culture et sa civilisation», soutient le ministre de la Culture.
En jetant un coup d’œil sur les rayons du Musée des civilisations noires, on retrouve des livres de la culture chinoise, des sciences sociales et tant d’autres comme la diplomatie de ce puissant pays asiatique. «Cette exposition est juste une manière d’affermir et de consolider les relations de coopération entre la Chine et le Sénégal. Entre la Chine et le Sénégal, il y a une forte coopération au plan culturel. La Chine nous a aidés à construire le Grand Théâtre. La Chine nous a aussi aidés à construire le Musée des civilisations noires. Ce dernier, quand on comprend le concept, c’est montrer ce qu’ont été les civilisations africaines noires dans l’émergence de la civilisation universelle», note Abdou Latif Coulibaly. «Que le livre soit le premier événement pour mettre en lumière le Musée des civilisations noires ne doit étonner personne», argumente le ministre de la Culture qui révèle que les «Chinois ont amené 5 000 livres exposés au sein de l’infrastructure».
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