Le Cadre de réflexion et d’action des journalistes sur l’hygiène, l’eau et l’assainissement (Crajhea) est en conclave avec la Direction de l’assainissement pour un atelier de renforcement de capacités des journalistes sur les problématiques de l’assainissement au Sénégal, mais aussi pour garantir une bonne santé et un meilleur cadre de vie aux populations.
Selon Amadou Salmone Fall, «l’Etat du Sénégal s’est engagé, depuis plusieurs années, dans une politique visant à assurer à la population l’accès à des services d’assainissement». Il explique : «Il a été question aujourd’hui de réunir les acteurs des médias, notamment les journalistes, avec la Direction de l’assainissement pour un renforcement de capacités sur les questions liées à l’assainissement. Il était important pour nous, dans le cadre de ce projet piloté par la direction, d’outiller les journalistes qui sont des vecteurs du message institutionnel, qui est de sensibiliser, communiquer avec la masse. L’approche nouvelle, c’est de mettre le curseur sur les populations pour une appropriation des politiques et la participation communautaire qui est gage de réussite. Voilà, la réussite de ces politiques passe nécessairement par une bonne compréhension des concepts du secteur de l’assainissement. Le ministère est en parfaite collaboration avec les journalistes.»

Oumar Séne, directeur de l’Assainissement au Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement (Mha), insiste : «L’assainissement, c’est tout ce qui est en rapport avec la gestion des eaux usées, des eaux pluviales. Malheureusement, les gens ont tendance à penser que l’assainissement n’est rien alors qu’il y a beaucoup de choses derrière. A l’heure où on vous parle, on a déjà fait plus de 1000 toilettes qui touchent plusieurs régions. Ces efforts montrent que le Sénégal est l’un des pays qui mettent le plus d’argent dans l’assainissement.»
Par Abdou Latif MANSARAY – latifmansaray@lequotidien.sn