Engagé officiellement ce samedi par le Cameroun pour diriger son Equipe nationale fanion, Clarence Seedorf va parapher un contrat de deux ans pour lequel il devrait toucher près de 63 millions Cfa de salaire mensuel.

En portant Clarence Seedorf à la tête de son équipe nationale, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) n’a pas hésité à casser sa tirelire pour répondre aux exigences du technicien néerlandais. Selon le média local Cameroun-info.net, le nouveau sélectionneur des Lions Indomp­tables, dont la nomination à son poste a été annoncée ce samedi 4 août, a paraphé un contrat de deux ans, assorti d’un salaire colossal estimé à 63 millions Cfa (96 000 euros) par mois.
Seedorf, ex-international néerlandais ayant évolué au Real Madrid ou encore au Milan Ac, sera assisté dans ses nouvelles fonctions, par Patrick Kluivert, son compatriote et ex-coéquipier en sélection. Le duo aura pour mission de remporter la Can 2019 que va abriter le Came­roun. Cette nomination met donc un terme à huit mois de vacance à la tête de la sélection fanion.

Seedorf : «Rendre à l’Afrique ce que je lui dois»
Dans un communiqué, le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Dieu­donné Happi, a expliqué que les deux hommes tenaient beaucoup à prendre en charge les Lions Indomptables en raison de leurs lointaines origines africaines. «Les racines africaines de ces deux techniciens sont pour eux une motivation supplémentaire», a-t-il souligné. Selon lui
Clarence Seedorf a en effet déclaré : «le moment est venu pour moi de donner à l’Afrique, continent de mes ancêtres, ce que je lui dois», a rapporté le dirigeant. Seedorf est né au Suriname, une ancienne colonie hollandaise située en Amérique du Sud. Kluivert est également d’origine surinamienne.
Clarence Seedorf a par ailleurs parlé à Camfoot de sa méthodologie de travail. «Pour ce qui est de ma méthodologie de formation, c’est de faire que les joueurs pensent et utilisent leur cerveau, de stimuler leurs capacités à prendre des décisions et résoudre des problèmes est un élément central de ma méthode. Je ne veux pas avoir des joueurs qui regardent toujours vers le banc de touche pour se faire dire ce qu’ils devraient ou ne devraient pas faire. Clairement, l’entraîneur a aujourd’hui un rôle important pour protéger le plan de match. Mais si on la prépare bien, l’équipe devrait savoir, avec des pourcentages élevés, ce qui doit être fait.»