Sama woudiou toubab la est sorti du génie créateur du journaliste Alioune Ndiaye, patron de «Pikini production». Après avoir fait voir aux Sénégalais les deux premières saisons, il a fini de produire la troisième. Celle-ci passe de sitcom à série, informe Gora Diop, plus connu sous le sobriquet de Père Mbaye, qui est le tonitruant chef de famille avec le statut de polygame dans Sama woudiou toubab la. Cette série qui a démarré à Sen Tv depuis quelques jours est produite en pleine pandémie de Covid-19 avec le respect des mesures barrières, à en croire le père polygame. La 3ème saison se démarque des autres «en ce sens que le niveau est devenu beaucoup plus relevé». «Cela se ressent au niveau de l’écriture et surtout du jeu des acteurs. Le journaliste Alioune Ndiaye est un as de la plume. Avec cette troisième saison, sa plume est devenue beaucoup plus alerte», s’est réjoui Père Mbaye.
Cette série de 52 épisodes se tient à l’absence de la seconde épouse française, Anny. L’artiste comédien fait parler son sens de l’humour avant de se montrer sérieux pour parler des raisons qui font que sa seconde épouse ne soit pas là. «Ma deuxième épouse est en France. Elle est à Perpignan. Elle porte un enfant de moi. Je l’avais enceintée lors de la deuxième saison (il rigole). Non, je blague. Pour dire vrai, Anny ne peut venir au Sénégal à cause de la pandémie du Covid-19. C’est ce qui fait qu’elle n’a pu participer à la troisième saison. C’est le coronavirus qui la retient loin de nous. J’ai de ses nouvelles. Il n’y a pas longtemps qu’on a échangé. Elle voulait prendre part à la troisième saison, parce qu’elle a beaucoup de fans au Sénégal», indique celui dont la première femme, Ngoné Mbaye, aura à faire face à la résistance de Sara, mandatée par Anny pour surveiller les moindres faits et gestes de son époux.
Sara finit par avouer son amour à Père Mbaye avant que celui-ci ne se marie avec celle qu’‘il considère comme la «taupe» de Anny. Les deux amoureux sont unis dans un mariage officieux plus connu en wolof sous le vocable de «takku suuf».
Depuis quelque temps, une compilation des 52 épisodes de Sama woudiou toubab la est en train de passer sur Sen Tv pour donner un avant-goût de cette série conscience sur le fait que la polygamie «n’est pas mauvaise en soi». Elle est souvent décriée, mais peut être un cadre qui raffermit les liens familiaux, d’après l’artiste comédien.
Gora Diop, abordant par ailleurs la bordée de critiques portant sur les séries télévisuelles, souligne que les artistes comédiens devraient être «une force de contre-propositions» pour refuser de se faire confier des rôles où leur image en pâtirait. Non sans faire appel à une patience avant d’émettre un avis sur une série qui n’est pas encore bouclée.