Les Sénégalais établis aux Etats-Unis, qui sont dans une situation illégale, ne voient pas l’avenir en toute tranquillité. Après les 20 rapatriés en juin 2016 et les 137 en fevrier dernier, 17 autres compatriotes ont atterri hier à Dakar.
Ils sont finalelment arrivés tard dans la nuit d’aujourd’hui en provenance de New-York. Les autres victimes de la nouvelle politique américaine sur l’immigration ont foulé le sol sénégalais. C’est la troisième vague en moins en 14 mois. Le 19 juin 2016, 20 Sénégalais ont été expulsés des Etats-Unis. Dès l’arrivée de Donald Trump, on pouvait prédire des lendemains sombres pour les autres migrants établis illégalement sur le territoire américain. Le durcissement des mesures à l’intérieur du territoire américain était donc devenu une évidence. Déjà au lendemain de son élection, le tombeur de Hilary Clinton promettait d’abandonner le système actuel de l‘immigration peu qualifiée et adopter à la place un système basé sur le mérite pour économiser énormément d’argent, payer les salaires et aider les familles en difficultés. Chose promise, chose faite !
Troisème expulsion en 14 mois
Avant l’arrivée hier de 17 Sénégalais, les services de l’immigration américaine avaient éconduit 137 compatriotes. Ils ont été reconduits pour entrée illégale et séjours irréguliers sur le territoire américain, trafic de drogue, consommation de stupéfiants, des délits financiers et des délits de contrefaçon. Cette fois-ci, ces Sénégalais qui séjournaient au pays de l’Oncle Sam depuis plusieurs années ont fait l’objet «d’ordonnances judiciaires définitives d’expulsion des Etats-Unis d’Amérique». Ces expulsés ont atterri sur le tarmac de l’aéroport international Léopold Sedar Senghor ce mercredi. Le motif évoqué est le séjour illégal pour les 15. Concernant les deux autres, il s’agit de cas d’agression, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. C’est la troisième vague en 14 mois. Une pilule difficile à avaler pour ces «désœuvrés» qui ont perdu des années loin de leurs familles après avoir consenti beacuoup de sacrifices en traversant des chemins périlleux en Amérique latine.
Stagiaire