Ufoa-A – Après le sacre des Lionceaux U17, leur sélectionneur se confie : Ousmane Diop magnifie l’apport d’un préparateur mental


On ne le dira jamais assez. Au-delà des aspects technico-tactique et physique, l’aspect mental a aussi son importance dans un groupe, surtout chez les jeunes catégories. Et ce n’est pas le sélectionneur des Lionceaux U17 qui dira le contraire. Vainqueur de l’édition 2025 du tournoi de l’Ufoa-A samedi dernier, Ousmane Diop, par ailleurs coach des U15, magnifie, dans cet entretien, l’apport d’un préparateur mental qui, selon lui, a été déterminant dans la performance de ses gamins au tournoi de Bamako.Recueillis par Amadou MBODJI – A tête reposée, comment appréciez-vous le sacre de vos gamins au tournoi de l’Ufoa-A U17, à Bamako ?
D’abord, je rends grâce à Dieu pour cette belle performance des Lionceaux qui ont conservé leur titre. C’est l’aboutissement d’un travail de longue haleine. Je dis bravo aux jeunes, aux staffs technique, médical, à la Dtn, à la Fédération. En somme, à tous ceux qui nous ont aidés à réussir ce pari qui n’était pas gagné d’avance.
Comment expliquez-vous leur début difficile dans ce tournoi ?
C’est vrai que c’était difficile au début, parce que les gamins avaient un peu de pression. Et aussi, quoi qu’on dise, on était dans une poule qui n’était pas du tout facile, très relevée. Il y avait beaucoup de qualités avec des équipes comme la Sierra Leone, la Guinée Conakry et la Mauritanie, qui sont nos voisins. Et du coup, les gamins savaient qu’ils devaient tout faire afin de sortir de la poule pour espérer jouer une demi-finale. Le premier match était un peu compliqué du fait que dès l’entame, on a pris un but sur une erreur individuelle. Les joueurs étaient pressés de revenir au score, ce qui a été fait en cours de jeu. Pour le deuxième match, contre la Guinée, on a bien débuté, en marquant en première mi-temps. Et puis en deuxième période, en fin de match, les Guinéens ont égalisé sur penalty. Avec ce résultat nul, on était dos au mur. Il nous fallait donc réagir contre la Mauritanie. Ce que les gamins ont réussi en se qualifiant brillamment en demi-finale.
Qu’est-ce qui a été déterminant en finale, sachant que le Mali était considéré comme le favori ?
Avant la finale, la confiance s’était déjà installée dans le groupe. Et en plus de cela, les gamins étaient préparés mentalement. On savait qu’on allait avoir une possible finale contre le Mali, pays organisateur. Dès lors, avant de quitter Dakar, et c’est l’occasion de le magnifier, on avait même un préparateur mental qui était venu nous rendre visite pour faire des exercices et des cours avec les gamins. Ce qui a été déterminant, surtout lors de la finale face au pays-hôte et devant son public. En plus de cela, nous avions un plan de jeu bien établi. On savait qu’on pouvait battre cette Equipe malienne, parce qu’on avait bien étudié à l’avance leurs forces et faiblesses. Ce qui fait que le match n’était pas difficile parce qu’on savait quoi faire, pour avoir bien maîtrisé les Maliens.
Maintenant, quel avenir pour le groupe ?
Je pense que c’est un groupe qui vit bien, qu’il faudra consolider, garder et renforcer. Et aujourd’hui, pour ce qui est de l’avenir et des perspectives, on a été en mission. Maintenant, on va évaluer et donner notre rapport au Directeur technique national qui va apprécier. Et après, on aura une idée de l’avenir. Parce que déjà en tant sélectionneur des U15, notre objectif a été atteint. Maintenant, la décision revient au Dtn.
ambodji@lequotidien.sn



