Le Syndicat des travailleurs des établissements scolaires et universitaires (Stesu) veut jouer sa partition dans la recherche de solutions à la crise que traverse l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. En Assemblée générale hier, ses membres qui ont déclaré avoir commencé le travail pour une reprise des activités universitaires ont invité l’Etat à les associer aux négociations pour que des solutions pérennes soient trouvées.

Les travailleurs du rectorat de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb), membres du Syndicat des travailleurs des établissements scolaires et universitaires (Stesu), ne comptent pas être des acteurs inactifs de la reprise des activités dans ladite institution. Selon leur secrétaire général Ousmane Ndiaye qui s’exprimait devant la presse au terme de l’Assemblée générale qu’ils ont organisée hier, tout à l’Ugb ou presque a été soit détruit par le feu soit saccagé ou encore vandalisé le jour des affrontements entre étudiants et gendarmes. Aucun service pratiquement n’a été épargné, ce qui fait que, d’après Ousmane Ndiaye, l’université est à terre.
Face à cette situation, le Stesu ne restera pas les bras croisés, à en croire son secrétaire général, car ses membres vont œuvrer pour remettre l’Université de Saint-Louis debout afin que le travail soit repris, au grand bénéfice de toute la communauté universitaire, y compris les travailleurs dont l’outil de travail a été anéanti. Le Stesu qui a demandé à l’ensemble des acteurs à s’impliquer dans la recherche de solutions a par ailleurs invité les nouvelles autorités universitaires à l’associer dans la recherche de solutions dans la mesure où il a toujours joué un rôle de médiateur au sein de l’espace universitaire.
Le Stesu a également invité l’Etat à l’associer aux négociations pour que des solutions concertées et pérennes soient trouvées à la crise universitaire qui sévit depuis la mort de l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène le 15 mai dernier au cours d’affrontements entre étudiants de l’Ugb et gendarmes dans le campus universitaire, suite à la décision des autorités universitaires de s’opposer à la journée sans ticket, décrétée par les étudiants pour protester contre le retard de paiement de leurs bourses.

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