La coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl) décrète un mot d’ordre de 96 heures sans tickets. Elle pose aussi un ultimatum de moins de 72 heures aux autorités administratives et à la direction des œuvres sociales pour la prise en compte de leur plateforme revendicative. Le cas échéant, la coordination menace de déloger « les étudiants jusqu’à amélioration des conditions de vie au niveau du campus social ».

Ce mouvement d’humeur est pour dénoncer le non-paiement des bourses, les lenteurs notées dans la réalisation des infrastructures dans les universités, l’insécurité au sein du campus social ainsi que le manque d’eau au sein du campus social.

Ce nouveau mot d’ordre de la coordination des étudiants de Saint-Louis fait suite à une première interruption des activités pédagogiques durée de 72 heures. Au cours de cette grève, les étudiants ont observé trois jours de restauration sans tickets.