UMOA Présidence du Conseil des ministres : Aboubakar Nacanabo remplace Adama Coulibaly

Le ministre burkinabè de l’Economie et des finances a été porté hier, à la tête du Conseil des ministres de l’Union monétaire ouest-africaine, à l’occasion de la troisième réunion ordinaire dudit Conseil tenue dans les locaux du siège de la Bceao. Aboubakar Nacanabo remplace à ce poste le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly.Par Dialigué FAYE –
A la présidence du Conseil des ministres de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa), la Côte d’Ivoire cède le fauteuil au Burkina Faso. Le ministre burkinabè de l’Economie et des finances a été désigné hier, par le Conseil des ministres de l’Union. Aboubakar Nacanabo remplace à ce poste le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly. Qui a été salué pour son leadership à la tête du Conseil durant ces deux dernières années.
«M. Adama Koulibaly a su, grâce à sa disponibilité et à son sens élevé des responsabilités, présider aux destinées de notre Conseil avec méthode, rigueur et efficacité. A cet égard, nous lui exprimons notre profonde reconnaissance et notre sincère gratitude pour sa précieuse contribution aux travaux de nos organes», a témoigné le ministre sénégalais des Finances et du budget, Cheikh Diba, à l’issue du Conseil des ministres.
Saluant les qualités de son prédécesseur, le président entrant a promis de s’inscrire dans la continuité pour que l’Union continue à être citée en exemple dans la région. La présidence du Burkina va s’inscrire dans la consolidation des acquis de l’Union.
Auparavant, le Conseil des ministres a pris plusieurs décisions au cours de la session. Le rapport d’exécution de la surveillance multilatérale au titre du premier semestre 2025, ainsi que des recommandations relatives aux orientations de politique économique des Etats membres pour l’année 2026 ont été adoptés. «Ce rapport nous a permis de disposer d’informations fiables sur les performances économiques et financières de nos Etats en 2025, ainsi que de recommandations avisées pour la conduite des politiques économiques de 2026», a dit le président sortant.
Le Conseil a également adopté la décision instituant l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages au sein des Etats membres de l’Umoa. Cet instrument dont l’importance n’est plus à démontrer, explique M. Coulibaly, «vise à instaurer un modèle d’enquête commun à l’ensemble des Etats membres. Il s’agit, in fine, de doter l’Union d’un cadre réglementaire permettant d’assurer la comparabilité des indicateurs relatifs à l’évolution des conditions de vie des ménages dans le temps.
En effet, l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages est une enquête multi-modulaire servant à collecter des données sur plusieurs facettes de la vie des ménages, portant notamment sur les caractéristiques sociodémographiques, l’accès à l’éducation et à la santé, la pratique des activités génératrices de revenus, l’élevage, l’agriculture, le logement, le niveau d’équipement des ménages et les habitudes de consommation. Sa conduite régulière par les Etats permettra de disposer de données probantes pour l’élaboration et le suivi des politiques de développement économique et social au sein de l’Union»…
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