La pandémie à coronavirus, faut-il le rappeler, a d’abord empêché que le Chan se joue en 2020 comme initialement prévu. Même si elle n’est pas encore finie, les autorités sportives africaines ont décidé que la compétition va se disputer pour éviter une seconde prorogation.
Pour rassurer les populations des dispositions qui seront prises pour lutter contre la propagation de la maladie dans les stades, le ministre des Sports et de l’Education physique a rendu public un communiqué de presse le 8 janvier dernier pour les informer que le Cameroun et la Caf ont convenu des taux d’occupation des stades lors de cette compétition, à savoir 25% pour tous les matchs de groupe, y compris le match d’ouverture, et 50% pour les demi-finales et finale. Seulement, la note du ministre laisse bon nombre de citoyens avertis perplexes.
Sachant que le tout premier cas de coronavirus qu’a enregistré le pays en mars 2020 était importé et considérant le fait qu’il y a une deuxième vague de la pandémie dans d’autres pays tout comme l’apparition des souches dérivées du coronavirus, ils se posent la question sur les différentes mesures qui seront prises pour être sûr de canaliser les éventuels cas de coronavirus qui proviendraient des différentes délégations étrangères qui vont séjourner au pays pendant environ trois semaines pour la tenue du Chan. Il serait donc judicieux pour le gouvernement de mettre sur pied des comités de surveillance qui seront chargés de veiller à ce que les délégations ne se déplacent à tort et à travers en les confinant dans les hôtels où elles seront logées et ne les faire sortir qu’au moment d’aller au stade, soit pour les entraînements ou pour les rencontres proprement dites de la compétition.