Le corps sans vie d’une femme qui vivait en France est découvert dans la brousse de Kolda. Cette dame revenait au Fouladou pour s’occuper de l’état civil et des formalités administratives de sa fille qui vit à Kolda. Il y a quelques jours, une découverte similaire avait été faite dans la forêt.Par Aladji BADJILANG – 

Encore une découverte macabre dans la brousse. A la sortie de la ville de Kolda sur la route de Fafacourou, le corps sans vie d’une femme a été trouvé par des passants. La victime est une dame qui vivait en France depuis plus de dix ans, et revenait dans son village natal, Saré Demba Touré, situé dans département de Médina Yoro Foulah. Aminata Touré, plus connue sous le nom de Méta, a fait escale à Mbour avant de quitter vendredi pour regagner son village. Sa grande sœur, Mariama Touré, qui affirme avoir discuté par téléphone avec la victime, qui dit prendre départ sur Kolda, en fait un récit glaçant : «C’est à 6h du matin de ce samedi, que j’ai reçu un appel me signifiant qu’une femme est tuée dans la brousse et qu’elle ressemble à ma petite sœur. Ainsi je me suis rendue sur les lieux en compagnie de la gendarmerie pour constater un corps sans vie avec du sang qui sortait de partout.» Avec une voix tremblotante de tristesse, Mariama Touré suffoque.
Alertés, les sapeurs-pompiers ont évacué le corps pour le déposer à la morgue de l’Hôpital régional de Kolda. A en croire Mariama Touré, la victime, âgée d’une quarantaine d’années, devait repartir en France dans deux semaines. «Elle est venue pour s’occuper de la scolarité de sa fille unique qui vit ici avec moi», témoigne Mariama Touré, qui dit même ignorer la personne qui l’a appelée pour lui annoncer la triste nouvelle. Alors qu’elle et sa nièce s’impatientaient d’accueillir Meta Touré. Elles ne la reverront plus jamais. Pour l’instant, une enquête est ouverte par les hommes en bleu pour déterminer les auteurs de cet assassinat.
Il faut rappeler que la semaine dernière, un corps sans vie d’un homme a été découvert à Sinthiang Manga, dans la commune de Thiéty, par de jeunes bergers. Ce corps, qui était dans un état de putréfaction très avancé, a été enterré sur place, sans que la victime ne soit identifiée. Autant de morts qui relancent le débat sur la question de l’insécurité avec le grand banditisme qui grandit dans cette partie du pays.
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