En dépit du temps passé sans Macky Sall, les maux que l’on plaçait sur le dos de l’ancien Président nous poursuivent toujours. Plus que jamais, le Sénégal roule avec deux moteurs. L’un, certainement dopé à l’électricité tirée de Gta, conduit la nouvelle classe dirigeante sur les routes de l’Emergence, telles que tracées par leur «Vision 2050», tandis que l’autre, rempli de gasoil frelaté, mène le Peuple sur les routes brinquebalantes de la survie. Routes d’où l’on n’aperçoit pas les baisses de prix ou l’abondance des denrées. Toutes choses dont on veut nous convaincre de la réalité. Mais nous vivons d’espoir, en regardant le trafic au Port.