Un Wade menaçant face à un Etat ferme

Avec ses menaces, Abdoulaye Wade est resté l’opposant qu’il avait été durant les années de braise de sa rivalité avec Abdou Diouf. Du moins avec le ton. Et face à un Président sortant qui cherche à l’ignorer et des candidats de l’opposition voulant décrocher son soutien, le «Pape du Sopi» veut continuer à afficher sa détermination à perturber le scrutin du 24 février. Ce qui fait planer la crainte d’une abstention. Mais le régime actuel ne veut aucunement voir le calendrier électoral chamboulé pour les beaux yeux de Wade-fils. D’où la fermeté qu’il compte opposer aux éventuels «saboteurs» du vote.