Le Conseil exécutif des trans­ports urbains de Dakar (Cetud) souffre, entre autres, de l’éclatement de ses missions entre plusieurs entités. Ainsi, l’éclatement des compétences en ce qui concerne l’urbanisme et l’aménagement du territoire sont, estime l’Ige, des obstacles à la mise en œuvre des grands projets structurants de transport en milieu urbain. Les inspecteurs affirment que «le déficit de coordination entre les politiques de planification urbaine et de transport, qui font intervenir une diversité d’acteurs institutionnels, conduit à des nombreuses difficultés». L’Ige recommande que le Cetud puisse être saisi pour avis, «pour des demandes d’autorisation de construire ou de lotir, des projets d’infrastructures ou d’équipement d’une certaine importance, revêtant un caractère structurant et pouvant avoir un impact sur la mobilité».
La diversité des intervenants dans les domaines du transport a abouti, à en croire l’Ige, à affaiblir le Cetud et conduit à «l’anarchie dans les gares routières urbaines et interurbaines, l’intrusion des minibus dans la zone de Dakar-Plateau, alors qu’elle est réservée aux bus de Dakar dem dikk, à l’ingérence non maîtrisée des taxis clandestins dans le système de transport public et l’immixtion des cars de trans­port interurbain dans le trans­port urbain».