Union Africaine commente la crise au Soudan : « La prise du pouvoir par l’armée n’est pas la réponse appropriée aux défis auxquels le Soudan est confronté et aux aspirations de sa population »

« La prise du pouvoir par l’armée n’est pas la réponse appropriée aux défis auxquels le Soudan est confronté et aux aspirations de sa population »
. La position de l’Union Africaine (Ua) est claire sur la crise Soudanaise : Elle appelle au respect des institutions démocratiques.
Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Ua, dans une tribune publié sur le site de l’organisation, rappelle « la Déclaration de Lomé de 2000 sur les changements anticonstitutionnels de Gouvernement et la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, qui condamnent fermement tout changement anticonstitutionnel de Gouvernement et engagent les États membres à respecter l’État de droit, les principes démocratiques et les droits de l’homme ». Par conséquent, il appelle « toutes les parties concernées à faire preuve de calme et de la plus grande retenue et à respecter les droits des citoyens, des ressortissants étrangers, ainsi que les biens privés, et ce dans l’intérêt du pays et de sa population (…) à engager un dialogue inclusif, afin de créer les conditions permettant de répondre aux aspirations du peuple soudanais à la démocratie, à la bonne gouvernance et au bien-être, ainsi que de rétablir l’ordre constitutionnel le plus rapidement possible ».
Le premier vice-Président et Ministre de la Défense, le Général Awad Ibn Auf, a annoncé la suspension de la Constitution, la dissolution de l’Assemblée nationale, la formation d’un Gouvernement de transition dirigé par l’armée qui gouvernera la pays pendant deux ans et de l’arrestation du Président Omar al-Bashir, ainsi que l’imposition de l’état d’urgence pendant trois mois. C’est la conséquence des actes du mouvement révolutionnaire. Qui lutte contre, au départ, la hausse du prix du pain