Les secrétaires généraux de sept chambres de commerce régionales se sont réunis, hier à Dakar, pour élaborer un «plan d’action stratégique» en vue du déroulement de leurs activités au cours de l’année prochaine, a constaté l’Agence de presse sénégalaise (Aps).
Cette rencontre, une initiative de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), va servir à élaborer un «manuel de procédures unique» pour ces entités et à harmoniser leurs règles de gestion administrative. «Depuis son accession à la tête de l’Unccias, le président Abdoulaye Sow a pensé que les secrétaires généraux des chambres de commerce doivent [élaborer] la politique définie par les présidents des chambres. Il nous reviendra surtout de mettre en place un plan d’action stratégique 2023-2024», a expliqué Hamat Benoît Gaye, Secrétaire général par intérim de l’Unccias.
Avec le futur plan, les chambres de commerce pourront harmoniser leurs pratiques et «travailler ensemble, dans la même direction», selon M. Gaye.
La réunion des secrétaires généraux va servir en même temps à préparer celle du bureau de l’Unccias prévue en janvier prochain à Saint-Louis.
Le «plan d’action stratégique» sera proposé aux présidents des chambres de commerce membres de l’Unccias, à Saint-Louis, selon Hamat Benoît Gaye.
Il rappelle que la mission de ces chambres est de représenter le secteur privé et les opérateurs économiques. Sept secrétaires généraux de chambres de commerce ont participé à la réunion. Il s’agit de ceux de Louga, de Saint-Louis (Nord), de Kolda, de Ziguinchor (Sud), Kaffrine (Centre), de Tambacounda (Est) et de Dakar.
Les chambres de commerce des sept autres régions du pays n’ont pas été représentées en raison de la «scission» de l’Unccias, a précisé M. Gaye.
«Depuis quelques mois, il y a des tiraillements entre Serigne Mboup et Abdoulaye Sow, concernant la présidence de l’Unccias. «Il faudrait une instance pour arbitrer cela», a dit Cheikh Sène, le Secrétaire général de la chambre de commerce de Louga.
Selon M. Sène, la Chambre consulaire régionale de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) a été saisie pour faire cet arbitrage.
L’éclatement de l’Unccias sera abordé lors de la rencontre de ce lundi, a-t-il dit. «L’Etat aussi doit régler ce conflit, pour qu’on retrouve notre unité d’antan», a ajouté Cheikh Sène.
L’Unccias et ses partenaires techniques et financiers doivent élaborer des «projets fédérateurs», dans le but de «promouvoir l’animation économique qui permet aux régions de s’épanouir», a-t-il souligné.