Tout est parti d’une accusation de viol par une jeune inconnue devenue tristement célèbre contre un homme politique considéré comme «leader» de l’opposition dite radicale mais qui, à la surprise générale, s’est révélé être un adepte des lupanars.

Une suggestion sordide de ses «amis» de Yewwi askan wi l’a poussé à faire du «Nelewal askan wi» en politisant l’affaire (Massaly dixit). Et Ousmane d’emboucher la trompette du complot ourdi par le président de la République, le ministre de l’Intérieur, le ministre de la Justice, le Procureur général, entre autres. Adolph Hitler ne disait-il pas que «pour emporter l’adhésion des masses, il faut leur dire les choses les plus stupides et les plus crues» ?

Une sorte de transposition de cette boutade sur le terrain politique nous a embarqués dans un tourbillon qui dure depuis 2021 et, de fil en aiguille, le Peuple sénégalais s’est réveillé les 1er et 2 juin 2023, comme dans un cauchemar charriant des manifestations d’une rare et injustifiable violence avec son corollaire de blessés et pertes en vies humaines. On se rappelle le propos outrageant et dangereux de M. Ousmane Sonko qui s’écriait, «j’ai enfin trouvé les allumettes que je cherchais pour allumer le pays». Cette situation a fortement écorné l’image du Sénégal et il faut le dénoncer à haute et intelligible voix en s’écriant comme lui «Plus jamais ça». Nous profitons de cette contribution pour présenter nos condoléances émues aux familles endeuillées et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Par la même occasion, nous demandons au Gouvernement d’adopter une fermeté sans faille contre tous ceux qui sont impliqués dans cette forfaiture.

Dans cette affaire, Ousmane Sonko s’est mal comporté et il le sait. Les membres de cette opposition radicale ont mal agi et ils le savent. Cette entreprise de manipulation malhonnête des «Pastéfiens», basée sur le mensonge et la mauvaise foi, aidés en cela par nombre de chroniqueurs dans les médias, n’a d’autre objet que de jeter le discrédit sur la Justice, les Forces de défense et de sécurité, les chefs religieux et coutumiers pour servir de prétexte à la désobéissance civile prônée par Ousmane Sonko. Si c’est cela changer le système, il peut revoir sa copie car c’est sans compter avec la vitalité reconnue de notre démocratie et la dimension d’homme d’Etat charismatique qu’incarne le Président Macky Sall. Cette exception sénégalaise, qui assure et rassure partout dans le monde, n’en déplaise à cette opposition va-t-en-guerre, pyromane et irrationnelle, fera échec à leur projet funeste.

Nous rendons grâce à Dieu et décernons une mention spéciale à nos Forces de défense et de sécurité (Fds) qui ont su faire preuve de professionnalisme pour contenir la furie des malfaiteurs et limiter les dommages collatéraux. Nous encourageons le gouvernement à les doter davantage de moyens matériels et logistiques plus adaptés, pour davantage d’efficacité vis-à-vis de cette nouvelle forme de manifestation extrêmement violente et aveugle. Aux Sénégalaises et Sénégalais épris de paix et de justice, en ces moments douloureux de psychose collective, il urge d’élever la voix avant qu’il ne soit trop tard, et c’est pour cette raison que nous invitons tous les démocrates de ce pays à se donner la main et à bâtir une union sacrée contre les ennemis de la République. Nous avons tous intérêt dans la stabilité de ce pays et, comme l’écrivait Ahmed Khalifa Niass déjà en 2018 : «Restez avec nous, il se fait tard. La nuit descend sur le monde.»  Des «frères» ennemis réfugiés dans la diaspora ont trouvé un relais, et non des moindre au cœur du Sénégal, en la personne de Ousmane Sonko, l’ont poussé à l’erreur et ont fini par en faire le cheval de Troie par lequel des bandits de grand chemin nationaux comme étrangers ont maintenant voix au chapitre. Cette situation donne raison à Chateaubriand qui disait que l’ambition dont on n’a pas les talents est criminelle.

Le Président Macky Sall, comme tout mortel, n’est certes pas indispensable, mais convenons que son bilan, dans tous les secteurs, le place très loin devant les différents prétendants à la magistrature suprême. Alors tant que la loi l’y autorise, nous de la Coalition Benno bokk yaakaar et l’ensemble des citoyens qui se soucient du devenir de notre Sénégal, lui demandons de poursuivre le compagnonnage, pour consolider les acquis. Au moment où le Sénégal intègre le cercle restreint des producteurs de pétrole et de gaz, nous ne devons pas nous risquer à l’inaptocratie. Tenez-vous bien, le Sénégal est à un tournant décisif de son histoire, j’en appelle à la lucidité et à la sagesse pour franchir ce cap avec succès.
Dr Aly Coto NDIAYE