En plus de la psychose du coronavirus dont les premiers cas sont détectés au Sénégal, les habitants de l’unité 11 des Parcelles Assainies ont vu leur vie agitée par un accident mortel dont un des leurs a été victime et qui a eu lieu à quelques encablures de la maison familiale. Il s’agit d’un enfant d’origine guinéenne, dont l’âge n’a pas été communiqué.
La victime a été fauchée mortellement par une voiture de type 4X4 et L200 immatriculé DK 1791 BK de couleur blanche. «C’est après s’être échappé d’une rue que le gamin est tombé sur la voiture qui l’a heurté», a déclaré une dame.
L’émotion est à son comble. Ayant du mal à se contenir, des femmes versent des larmes en invoquant Dieu. «Qu’on me laisse mettre fin à mes jours», tel est le cri désarroi que le chauffeur n’a eu cesse de lancer, selon des témoins rencontrés sur place, avant de se rendre à la police pour informer de son accident.
Si certaines personnes ont chargé les conducteurs en leur reprochant de rouler à tombeau ouvert sur cette route étroite comme s’en est illustré quelques minutes avant l’accident un scooter qui avait failli heurter une jeune dame, d’autres ont pris la défense du chauffeur de la L200 en disant qu’il n’a pas fait exprès en provoquant la mort de l’enfant. «Ses cris de désarroi ont ameuté les habitants de la localité sur les lieux», a dit une autre dame étreinte par une forte émotion. «Que c’est dur de perdre un être si cher dans de telles circonstances», n’ont eu de cesse de lancer les femmes.
Etalé à même le sol et couvert par une bande de curieux composée en majorité de femmes et d’enfants, l’enfant, ayant perdu la vie au bout de cet accident, a été évacué des lieux et conduit vers une structure sanitaire par les sapeurs-pompiers après le constat fait par les policiers.
Une séparation que les parents de la victime avaient du mal à concevoir. Les femmes n’ont pu contenir leurs larmes en voyant la voiture des sapeurs-pompiers, qui trans ­porte la victime, quitter les lieux.

ambodji@lequotidien.sn