Les agents de sécurité de l’université Iba Der Thiam de Thiès, employés depuis plus d’une dizaine d’années, n’ont jusqu’à présent pas pu bénéficier d’un Contrat à durée indéterminée (Cdi), en bonne et due forme comme l’exige la loi (le Code du travail). «Nous avons tous entendu le président de la République, Monsieur Macky Sall, dans son allocution à la Nation, insister sur 3 points : «l’Etat de Droit, l’emploi des jeunes et la diminution de l’inflation des prix des denrées alimentaires de première nécessité»», soulignent le président de l’Amicale des agents de sécurité de l’université Iba Der Thiam de Thiès, Jean-Félix Faye, le vice-président, Ousseynou Lô, et le coordonnateur, Abdou Guèye. Mais, regrettent-ils, «le Rectorat rechigne à accéder à notre demande et continue à nous proposer des contrats précaires sans aucune indemnité». Et de dire «n’avoir pas pu, de ce fait, percevoir nos salaires du mois passé». Ils accusent Mme le Recteur de «vouloir renouveler le contrat précédent, lequel d’ailleurs n’a pas été authentifié par les services de l’Inspection du travail» et refusent de «signer». Selon Jean-Félix Faye, Ousseynou Lô, Abdou Guèye et leurs camarades, «les chantiers en cours, qui expliqueraient les sempiternels Cdd (Contrat à durée déterminée), sont loin d’être achevés». Aussi de penser : «Vouloir faire dépendre notre sort de ces derniers ne ferait que nous pénaliser.» Dans le contexte actuel de crise économique, ces agents de sécurité de l’université Iba Der Thiam de Thiès disent peiner, «en tant que pères de famille, à s’acquitter convenablement de nos charges» et pensent que «seule une application correcte de la législation du travail est à l’ordre du jour», à savoir «l’Etat de Droit que le président de la République a réitéré dans son discours pour le nouveau gouvernement».
Par Cheikh CAMARA – Correspondant