Dr Fatou Diouf, ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires a validé hier, la nouvelle Lettre de politique sectorielle de développement de son département. Une feuille de route pour les cinq prochaines années destinée à faire du secteur un véritable moteur de développement pour le Sénégal.Par Alioune Badara NDIAYE (Correspondant) – 

La ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, a décliné la feuille de route de son département pour les cinq prochaines années en vue de faire du secteur un véritable moteur de développement pour notre pays. Ceci à travers un atelier de validation de la Lettre de politique sectorielle de développement des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires organisé hier, à l’auditorium de la sphère Ousmane Tanor Dieng. «Un document fondamental pour l’avenir de notre secteur, aligné avec les nouvelles orientations des politiques publiques, à savoir l’Agenda national de transformation, Sénégal 2050, et plus précisément sa déclinaison quinquennale, la Stratégie nationale de développement 2025-2029», a relevé la ministre lors de son allocution. «En alignant cette politique sectorielle avec Sénégal 2050, nous ambitionnons de faire de la pêche et des infrastructures maritimes des leviers puissants pour une croissance inclusive et durable, notamment dans les territoires», a dit Mme Diouf, mettant en exergue les atouts exceptionnels du pays dans le domaine. Lesquels atouts, dira-t-elle, devant être exploités de manière durable et responsable afin de renforcer la compétitivité de notre économie, tout en garantissant une gestion rationnelle et respectueuse de nos ressources naturelles. «La pêche et l’aquaculture constituent des piliers majeurs de notre économie et un secteur-clé pour l’emploi et la sécurité alimentaire de millions de Sénégalais. Nos infrastructures portuaires sont également des moteurs essentiels de croissance, facilitant le commerce international, renforçant notre compétitivité logistique», a encore souligné la Mpimp, pour qui l’élaboration de la Lps s’inscrit dans une dynamique de renforcement de ces secteurs. «La validation de cette Lettre de politique sectorielle n’est pas une fin en soi, mais un jalon majeur dans la mise en œuvre d’un cadre stratégique de développement. Elle définit les grandes orientations, les priorités d’action, ainsi que les mécanismes de suivi et d’évaluation des projets et programmes pour les années à venir», a ainsi noté la ministre des Pêches de cette nouvelle feuille de route devant servir de socle pour aligner la vision du développement maritime et portuaire avec celle de Sénégal 2050.
Elle a salué le processus inclusif ayant permis de déboucher à la validation de la Lps. Elle a en effet été validée après une réunion de cadrage avec l’équipe du ministère de l’Economie, du plan et de la coopération ayant permis de définir les grandes lignes, puis un atelier diagnostic pour camper les défis et enjeux, et enfin une réunion de partage avec les parties prenantes du secteur, étape précédée, par ailleurs, d’un atelier de formulation de la Lps.
abndiaye@lequotidien.sn