La communauté balante de la ville de Vélingara a fêté ses enfants qui se sont les mieux distingués dans les études au primaire, au moyen-secondaire. Au cours de cette 12ème édition, 58 jeunes Balantes et alliés du Fouladou ont été primés.Par Abdoulaye KAMARA – 

La 12ème édition de la fête annuelle de l’excellence scolaire de la communauté balante et familles alliées de la ville de Vélingara a vécu. Dimanche dernier, les membres de ce groupe ethnique et familles alliées, hôtes du maire Ma­madou Oury Baïlo Diallo, ont récompensé leurs enfants qui s’étaient les mieux illustrés dans les études au courant de l’année scolaire passée. Le président de l’Association Ganja des balantes-section de Vélin­gara, Idrissa Mansaly, a révélé : «Nous avons primé au total 58 élèves dont 7 qui ont réussi au Cfee, 15 au Bfem, 1 au Cat/restauration, 5 au baccalauréat et le reste ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 12/20 pour le moyen-secondaire, une moyenne supérieure ou égale à 7/10 pour l’élémentaire. On a décerné des prix spéciaux pour 2 filles du moyen qui ont obtenu une moyenne supérieure à 18/20, et 2 autres élèves de l’élémentaire qui s’en sont sortis avec des moyennes supérieures à 9/10.» Une performance saluée par le représentant de l’Inspection départementale de l’éducation. Landing Ndiaye, s’adressant aux récipiendaires, dit : «Nous sommes dans un monde exigeant. Aujourd’hui, l’excellence à l’école commence par le Master 2. En deçà, vous ne comptez pas. Ce sont donc de longues études qui exigent du courage. Pour y arriver, il faut l’accompagnement des pa­rents. C’est en cela que nous encourageons les parents qui ont compris que nous sommes dans un monde de compétition par les connaissances ; des connaissances qu’on acquiert d’abord à l’école.»

Ces kits scolaires obtenus en début d’année vont soulager les parents qui sont, en cette période, souvent tiraillés entre les besoins du palais et ceux des frais de scolarisation des enfants. Pour obtenir ces kits, la communauté, grosse d’une trentaine de familles, a contribué en nature et en espèces, selon les moyens de chacun, en plus de l’appui donné par le Conseil départemental. Il y a aussi d’anciens récipiendaires de la communauté, aujourd’hui en activité au Sénégal et en dehors, qui ont apporté leur contribution à la fête de leurs jeunes frères et sœurs.
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