Le Conseil municipal de Vélingara a entamé une démarche originale, consistant à vouloir impliquer toutes les couches de la population à l’adoption du budget de la commune. Déjà, dans certaines parties de la cité, les autorités savent déjà ce à quoi s’attendre concernant les doléances des administrés.

Dans les prochaines semaines, le Conseil municipal de Vélingara va commencer son marathon budgétaire qui va durer un mois. Pour que les investissements à consentir reflètent les besoins des différents quartiers, des conseillers municipaux organisent des fora pour recueillir les préoccupations et les doléances des populations. Il s’agit, à en croire Mamadou Ciré Coulibaly dit Papis, de tout éviter «pour ne pas faire dans le pilotage à vue, éviter de faire des investissements qui ne sont pas prioritaires pour les bénéficiaires. C’est le budget participatif, gage d’une adhésion des populations aux différents projets et programmes». Pour commencer, les partisans du maire, Mamadou Oury Baïlo Diallo, ont démarré par les quartiers périphériques de Maréwé et Thiankang. Dans ces coins de ce chef-lieu de département, les doléances et préoccupations ont pour noms : renforcement de l’éclairage public, assainissement, voirie, appui à la formalisation des groupements féminins, recasement des victimes du plan de lotissement, mise à disposition d’une aire de sport, construction d’une mosquée…
A rappeler que le Conseil municipal, dominé par l’Apr, a en son sein des alliés membres de l’Afp, du Ps, du Rcd, ainsi que du rallié récent, le parti Rewmi.
En ce qui concerne les militants de ce parti dirigé par Idrissa Seck, M. Coulibaly a déclaré «tendre une main fraternelle, au nom du maire, pour travailler au bénéfice des populations».