Sérgio Pimenta, vice-président régional de la Société financière internationale (Ifc en anglais) pour l’Afrique, se rendra au Sénégal du 4 au 6 octobre 2021. L’objectif principal de cette visite, selon un communiqué de ce démembrement du Groupe de la Banque mondiale, principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents, est «de discuter avec des dirigeants des secteurs public et privé sur la manière dont l’institution peut soutenir une croissance tirée par le secteur privé.
Il sera accompagné de plusieurs membres de l’équipe de direction d’Ifc pour l’Afrique dans les secteurs des infrastructures, des industries ma­nu­facturières, de l’agroalimentaire et des services, et de la fi­nance.
Alors que la pandémie de Covid-19 est venue freiner les perspectives de croissance du Sénégal, le secteur privé a un rôle essentiel à jouer dans la stratégie de relance du pays».
Au cours de sa visite, note aussi le document, M. Pimenta «s’entretiendra avec des décideurs publics, des partenaires au développement ainsi que des acteurs du secteur privé. Il reviendra sur la stratégie d’Ifc au Sénégal visant à soutenir le développement socio-économique à travers la création de nouveaux marchés et d’emplois. Ifc entend appuyer le développement des secteurs-clés pour la croissance au Sénégal, en mettant l’accent sur les infrastructures, la santé, le logement, le tourisme, l’agro-industrie, l’économie numérique et l’accès au financement des Pme. La stratégie d’Ifc est alignée sur le Plan Sénégal émergent (Pse) porté par les autorités nationales».
Malgré la crise sanitaire, «Ifc a plus que doublé ses investissements au Sénégal au cours de l’exercice 2021 pour les porter à 159 millions de dollars (dont 55,2 millions de dollars mobilisés auprès d’autres investisseurs), contre 75,6 mil­lions de dollars (dont 44,7 mil­lions de dollars de mobilisations) lors de l’exercice 2020».
L’Ifc, rappelle-t-on, «est active dans plus de 100 pays et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement. Au cours de l’exercice 2021, elle a engagé un montant record de 31,5 milliards de dollars au profit de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans des économies aux prises avec les conséquences de la pandémie du Covid-19».
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