Annoncé forfait pour la Can suite à une blessure à la cuisse survenue aux entraînements vendredi, Vincent Aboubacar a encore des chances de jouer cette 34e édition.

En effet, la sélection camerounaise reste confiante quant à la participation à la Can de son buteur Vincent Aboubakar malgré sa récente blessure.

La Fédération camerounaise a partagé des informations rassurantes ce samedi, évoquant une lésion musculaire de niveau 1 pour Aboubakar. Cette classification laisse espérer une évolution favorable de son état. Cependant, aucune date n’a été fixée pour son retour, ce dernier dépendant de la réduction de la douleur et de l’avancement de son rétablissement.

Malgré cette contrariété, le capitaine des Lions Indomp­tables, reconnu pour son expérience, affiche une attitude combative et un moral élevé.

Toute une Nation souhaite donc un prompt rétablissement à son capitaine. Mais pour certains Camerounais, à l’image du journaliste Alain Denis Ikoul, la communication faite au­tour de la blessure de Vincent Abou­bakar pose problème.

«D’abord il a fallu attendre plus de 15 heures de temps pour qu’on annonce officiellement aux Camerounais que leur capitaine s’est blessé et a interrompu sa séance d’entraînement. On peut décider de garder l’information, mais quand les médias ont le tuyau, et le bon tuyau, la communication officielle doit intervenir dans la foulée pour au moins dire qu’effectivement le joueur a été touché et a écourté son entraînement : ce qui n’a pas été fait», déplore le confrère. Qui ajoute : «Je suis encore plus embêté par ce qui a été fait, en l’occurrence ce communiqué de la Fédération, signé du médecin. Dans un environnement professionnel, quand un joueur se blesse à la veille du début d’une compétition, on se doit minimalement de donner la durée de son indisponibilité. Ne pas le faire s’apparente à de la manipulation. On ne peut pas avoir le diagnostic exact et rester évasif sur la durée de l’indisponibilité. En ne communiquant pas clairement sur la question, on crée une affaire Aboubakar qui peut polluer l’ambiance. Je pense pour terminer que si on a décidé de garder Abou parce qu’il est le capitaine et que c’est probablement sa dernière Can, on peut aussi le dire aux Camerounais.» Ambiance !