Idrissa Dramé n’a pas cherché loin pour assouvir ses désirs sexuels. C’est aux Almadies où il réside qu’il aurait trouvé une «proie» à sa convenance. Ayant jeté son dévolu sur M. Diédhiou, une fille de 17 ans, il a comparu devant la barre du Tribunal des flagrants délits pour viol et pédophilie présumés, punis de 10 ans de prison ferme.
Cette affaire qui a été évoquée par le Tribunal n’a pas été jugée au fond, car le juge a décidé de la renvoyer au 18 octobre prochain. Occasion saisie par son avocat pour solliciter une demande de mise en liberté provisoire. Une requête rejetée par le Parquet. Selon le ministère public, les «faits commis» par le prévenu sont très graves. Et le fait d’habiter dans la maison d’un directeur connu ne lui offre pas toutes les garanties de représentation, a-t-il poursuivi pour justifier son opposition à la demande de liberté provisoire. Idrissa Dramé devrait alors s’armer de patience jusqu’au 18 octobre prochain avant d’être situé sur son sort.
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