Le Haut-commissaire de l’Onu aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, en visite à Ouagadougou, a évoqué, avec le président burkinabè, la nécessité de traduire en justice les auteurs présumés de violations des droits humains dans le pays, tant du côté des groupes armés que dans les rangs des Forces de défense et de sécurité.

Les agissements malveillants des groupes armés et des membres des Forces de défense et de sécurité ne resteront pas impunis. C’est ce qui transparaît dans les déclarations du Haut-commissaire des Nations unies pour les droits de l’Homme, Michelle Bachelet, qui interviennent dans un contexte de recrudescence de l’insécurité au Burkina du fait des actions criminelles des groupes armés liés au terrorisme.
Au terme d’une visite de quatre jours au Burkina Faso, qui a permis l’installation officielle d’un bureau du Haut-commissariat de l’Onu aux droits de l’Homme avec un «mandat complet dans le pays», Mme Bachelet a évoqué au cours d’une conférence de presse, les allégations d’exécutions sommaires, de disparition et de violences sexuelles, perpétrées par les groupes armés, mais également par les Forces de défense et de sécurité burkinabè.
Traduire en justice tous les auteurs présumés de ces violations de droits humains demeure le souhait du Haut-commissaire de l’Onu aux droits de l’Homme, qui s’est entretenu sur la question avec le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.