Le rassemblement du Front de résistance «Fippu» (Fdr) a été émaillé de violences. Des échauffourées ont éclaté entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall.

Par Amadou MBODJI – Les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall partagent une visée, qui n’est autre que l’élection présidentielle se tienne  avant le  2 avril prochain.


C’est la raison de leur présence au rassemblement organisé, avant-hier samedi, par le Front de résistance Fippu au terrain des Hlm Grand-Yoff, avec la présence de  plusieurs dizaines de militants et d’activistes venus répondre à l’appel du Front de résistance (Fdr) créé au lendemain du dialogue organisé par Macky Sall. Le 2 juin prochain, date proposée pour la Présidentielle lors du dialogue initié par le Président Sall, ne rencontre pas l’adhésion de ceux qui ont marqué de leur présence ce rassemblement. Celui-ci s’est, malheureusement, terminé en queue de poisson.

A l’origine, des échauffourées mettant aux prises les camarades de  Sonko et  ceux de Khalifa Sall, qui ne s’acceptent plus  depuis un certain temps. Tout est parti du discours du représentant de l’ancien maire de Dakar, moment choisi par les pro-Sonko, l’opposant emprisonné, pour scander le nom de leur leader.

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Il y a eu ensuite des jets de pierres entre les deux camps, entraînant du coup la dispersion de cette manifestation qui se voulait pacifique. Des blessés sont notés de part et d’autre. Encadrant le rassemblement, les Forces de défense et de sécurité (Fds) ont fini par lancer des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants.  La semaine dernière aussi, les pro-Sonko et les pro-Khalifa s’étaient affrontés lors du rassemblement tenu par le F24 contre le report de l’élection présidentielle. Les deux camps ne s’acceptent plus depuis l’appel au dialogue de mai dernier du Président Macky Sall auquel avait répondu Khalifa Sall.

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Nos confrères de Dakaractu ont fait les frais de ces échauffourées avec la vitre passager arrière de leur véhicule qui a été atteinte par une grosse pierre, de même que l’essuie-glace arrière qui a été brisé, selon nos confrères.

Le Front de résistance Fippu regroupe 16 des candidats à l’élection présidentielle, divers mouvements politiques et de la Société civile.

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Le Conseil constitutionnel a annulé, dans sa décision du 15 février dernier, le décret abrogeant celui convoquant les électeurs et demandé aux autorités compétentes d’organiser l’élection présidentielle «dans les meilleurs délais».
Les acteurs s’accrochent à l’idée de voir le Sénégal sortir de cette «crise politico-institutionnelle».
ambodji@lequotidien.sn