L’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2022 au Sénégal va permettre de créer un nouvel écosystème sportif à Dakar, a affirmé mercredi, la présidente de la région d’Ile de France, Valérie Pécresse. «Accueillir les Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2022 au Sénégal va permettre de créer un nouvel écosystème sportif à Dakar et, comme on est en train de travailler aussi à Paris sur les Jo de 2024, je pense qu’il y a un vrai échange notamment sur la formation des formateurs», a-t-elle dit. La présidente de la région d’Ile de France, Valérie Pécresse, effectuait une visite des installations de l’institut Diambars à Saly-Portudal (Mbour, Ouest), créé en 2003. Elle était accompagnée d’une forte délégation dans laquelle se trouvait l’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot. Aussi, relève-t-elle, il y a une très forte demande du Comité olympique sénégalais qui correspond avec ce qui est en train d’être fait avec la région de l’Ile de France, deuxième partenaire des Jo après l’Etat. «J’ai discuté hier (mardi, Ndlr) avec monsieur Diagna Ndiaye (président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss). L’objectif, c’est vraiment de réfléchir sur tous les métiers qui vont être créés à l’occasion des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar et de travailler sur la formation à ces nouveaux métiers», a-t-elle fait savoir. Selon elle, il y aura de nouveaux métiers dans le sport, le bâtiment, la sécurité et le tourisme. «Nous sommes en train d’explorer les pistes de coopération entre la région de Paris et le Sénégal et dans cette piste de coopération, il y a la préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2022 à Dakar, et de 2024 à Paris», a-t-elle indiqué. Ajoutant que travailler sur le sport est un moyen pour eux de «resserrer» les liens entre l’Ile de France et le Sénégal, Valérie Pécresse a dit visiter «un centre exceptionnel de qualité mondiale» pour l’entraînement des footballeurs. «On a discuté de comment l’Ile de France pourrait venir en aide à l’institut Diambars, en liant un partenariat avec cette structure. Peut-être, en aidant à rénover les terrains synthétiques d’entraînement, mais aussi en organisant des compétitions croisées entre les jeunes d’Ile de France et ceux de Saly-Portudal, et essayer d’organiser ce pont entre l’Ile de France et le Sénégal», a indiqué Mme Pécresse.
Aps